Boom, badaboum
Voilà venu le temps de la fatigue extrême, des roudoudous roses et du ciel gris. Il pleut, il mouille c'est la fête à la grenouille mais pas la mienne. Parce que les gouttes d'eau tombent à mes pieds lorsque le soleil n'est pas levé, que les éléments hurlent à l'agonie lorsque je suis perdue au fond de mon lit, et que des ordinateurs fascistes dirigent mon petit esprit. Je me sens comme une feuille tout juste tombée de l'arbre: perdue et déconnectée du réseau réplicateurs. Ola! J'ai trop regardé la télé, et mes pensées aussi confuses soit elles deviennent à présent obscures à moi-même. Je m'en vais donc au vent mauvais, pareille à une feuille morte, me diriger vers le seul endroit qui ne m'est pas encore hostile: la demeure de l'humble couette et du preux coussin.