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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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27 mars 2008

Il y a longtemps que je t'aime

Si ce film ne me travaille pas plus que cela actuellement, j'en connais une qui est encore en plein dedans. Il faut dire que c'était vraiment un bon film, malgré la critique négative de Ciné live.

Critique de Ciné Live
Deux sœurs, un drame enfoui, un secret insupportable…  ou la quintessence du mélodrame. Rien donc de très novateur dans cette intrigue dont l’issue, en dépit des efforts démesurés du scénario et du dialogue pour en différer les «révélations», se suppute dès les premières minutes.Rendant encore plus interminable ce drame laborieusement feutré dont la mise en scène, au diapason de la partition de Jean-Louis Aubert, surligne à l’excès les enjeux. Seules les comédiennes parviennent à tirer leur épingle du jeu.

Il y a longtemps que je t'aime, de Philippe Claudel (2008)

C'est vrai que j'avais déjà deviné la fin, bien au début. Seulement je ne trouve pas que le film ait pâti de cela. Okay, on savait la fin, mais personnellement ce n'était pas vraiment le "secret" qui me retenait, mais l'expression de celui-ci. Paradoxalement, bien qu'il soit au centre du film, il n'en était pas le coeur, l'objectif. Les deux soeurs, leur relation, le retour à la vie de Juliette, ça c'était le coeur de l'histoire. Et bien que la révélation (qui en fin de compte n'en était pas vraiment une) soit le point culminant du face à face, ça reste aussi symboliquement la dernière étape de la "renaissance" de Juliette. En ce sens, je suis totalement en désaccord sur le fait que le film est interminable. Il prend le temps qu'il faut, un temps dont on a besoin pour s'impregner de l'essence de ces soeurs, de cette famille et d'arriver au bout, où finalement deux individus se font face, meurtries l'une comme l'autre, mais finalement qui se sont retrouvées. Cette scène finale que j'ai vu plusieurs fois vivement critiquée, je la comprends. Tellement bien que j'imaginais ma propre soeur et moi même dans ces deux incarnations de femmes. Car au-delà de tout ce qu'elles sont, de ce qu'elles ont fait ou non, elles restent soeurs et c'est ça qui ressort en fin de compte. Je pense que cela tient aussi aux performances de Elsa Zylberstein et Kristin Scott Thomas.

En aparté je dois dire que j'ai adoré le personnage du grand-père et que celui du gendarme paumé m'a vraiment touchée.

 

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