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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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3 octobre 2010

If someone goes botanizing on the asphalt*...

Histoire de vous faire partager un peu mes cours (olala je suis généreuse! C'est fou!) et parce que à défaut d'avoir étudié Walter Benjamin durant les cours d'Esthétique en Licence, je le fais là maintenant. Enfin, étudier est un bien grand mot. C'est juste que pour mes deux cours, les écrits de Walter Benjamin ont (et vont) jouer un rôle.

D'abord pour ses citations utilisées sur l'article que je lis actuellement pour mon cours du lundi "Feminist research in Media and Popular Culture". Article qui par ailleurs reste extrêmement obscur, hormis quelques passages dont le chapitre sur les flâneurs d'où est extrait cette citation, ce qui est potentiellement un problème vu que je dois produire un papier de 350-500 mots pour demain...

Ensuite et surtout pour ce texte que j'ai du lire pour la semaine dernière et qui m'a vraiment captivée. Faut dire ce qui est: j'ai beaucoup de mal à lire des textes académiques, ce qui est assez paradoxal lorsque l'on sait que 1) je suis en master, ce qui implique invariablement des lectures "académiques" 2) que j'ai passé une grande partie de mon enfance/adolescence à lire des trucs scientifiques, historiques,... je me suis nourrie à ça pendant longtemps [qui lisait enfant l'histoire de France puis c'était prise de passion pour l'histoire de Bretagne? Et qui avait une passion maladive pour les encyclopédies ? Et qui a été traumatisée par la lecture d'un bon petit diable de Mme de Ségur, lu alors qu'elle savait à peine lire justement ?] D'abord j'ai perdu le goût pour les lectures "studieuses" au profit des romans. Et maintenant je perds le goût de lire tout court. Super, méga perturbant, quand on se rend compte qu'on lit beaucoup moins sans pouvoir rien n'y faire (malgré de multiples tentatives). Voilà, j'avais pas prévu d'écrire ce pavé mais bon. Donc la seconde raison pour laquelle Walter Benjamin était cette semaine mon héros, c'est pour ce texte The Storyteller, que j'ai lu rapidement (à ma grande surprise) et qui m'a tout simplement captivée.

* Walter Benjamin: "The flâneur who goes botanizing the asphalt"

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