La maladie du carnet

Il y a quelques mois, quand j'étais à Nottingham, pendant environ 24h j'ai eu la maladie du carnet. Tout devait être inscrit, absolument tout. Et dans l'instant même. Vous vous rappelez peut être quand je vous avez dit que j'écrivais même PENDANT un film au cinéma (et quand je dis pendant, je dis dans la pénombre). Cela m'a valu de nombreuses pages griffonnées (que j'ai toujours quelque part à la maison). Là, dans l'instant, la maladie refait son apparition j'ai bien peur. J'écoute de la musique tout en jouant à la Dame de Pique (je suis lessivée, 3h de marche minimum avec côtes et tout, levée à 7h30, j'ai quand même pris le temps de lire un article académique de 20 pages alors j'ai droit de me reposer...). Et voilà donc que je me retrouve à écrire, écrire toutes mes réflexions. J'ai mon carnet officiel (un gentil et mignon carnet que j'ai eu la chance de trouver à Tesco*) où toutes mes courtes réflexions trouvent leur place – en sépia -  le soir en rentrant**. Mais là je suis tellement crevée que j'ai même la flème d'aller le prendre sur l'étagère...

* J'avais aussi trouvé pleins d'autres accessoires adorables, mais je n'avais pas assez d'argent sur moi et quand je suis revenue la semaine suivante y'avait plus rien. Deg'...

** Cela me permet d'avoir un carnet plutôt « propre ». Assez varié au niveau des réflexions mais quand même, qu'il reste à l'appart pendant que je me balade c'est utile: ça le préserve des idées pour le mémoire, des réflexions sur les cours par exemple, hein, par exemple...