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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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5 décembre 2010

Séminaire (2)

Je suis vraiment pas douée et/ou fatiguée à cause de ce looooonnnng week-end pas agréable du tout (mais bon c'est la dernière ligne droite). Comme je me sens intellectuellement complètement larguée, je me suis dit que j'allais renouer avec ma tendance du mois dernier de fumer une cigarette le soir, à ma fenêtre, histoire de recharger mon intellect (bizarrement ça marche du tonnerre). J'avais arrêté depuis bien trois semaines, parce que j'avais plus envie, parce qu"il faisait (et il fait toujours) froid, parce que voilà. Mais là je sais pas pourquoi je me suis dit « why not ?! ». Sauf que comme une gourdasse, lorsque la cigarette s'est terminée, je sais pas comment je me suis démerdée, en l'écrasant, je me suis retrouvée avec un micro-mini-bout de tabac/cendre encore chaud sur le rebords de ma fenêtre. Le genre de taille microscopique. Alors comme une conne qu'est-ce-que je fait ? J'appuie dessus avec mon doigt, en pensant « c'est petit je vais éteindre ça, ça va pas me faire mal ». Ouais, mauvaise estimation je me suis brulée. Nan, mais parfois je suis vraiment trop con quoi!

A part ça j'ai eu super la chance qui tue aujourd'hui: mon « ami » du séminaire s'est assis à coté de moi ce matin. L'horreur. Que je vous pose le contexte d'abord.

Mon « ami » c'est le mec qui, lors du premier (et seul) cours d'avant-séminaire en Octobre, était en face de moi, avec son ordi et qui riait, je ne sais pas pourquoi, pendant que je parlais. Je ne saurais jamais si c'était à cause de moi ou à cause d'un truc sur son ordi, ou parce qu'il avait pensé dire un truc super drôle (ce dernier point, je l'ajoute maintenant que je l'ai « subi » un week-end entier et que c'est bien le genre). Toujours est-il que ce mec, la première fois que je l'ai vu, je me suis dit « putain quel con ». Bon je suis vraiment pas douée avec les premières impressions, mais là je me disais que j'avais raison. Et pour le coup je pense que j'étais dans le vrai. Déjà je suis pas la seule à le penser. Ensuite, c'est le genre de mec qui se sent obligé de sortir « sa science » à tout bout d'champs, tout en faisant des « blagues » soit disant super spirituelles. Le genre de mec qui pense que manier l'ironie c'est indispensable dans la vie. Voilà pour le contexte.

Maintenant passons aux faits.

Hier, il m'a assez saoulée, mais au moins il était relativement loin de moi – mais pas loin de tous le monde :) . Mais aujourd'hui, oh god, quand j'ai vu qu'il allait s'assoir à coté de moi je me suis juste dit « no way! ». Et bien, j'ai cru au moins une bonne quinzaines de fois que j'allais avoir une crise cardiaque, parce que monsieur avait sa présentation aujourd'hui, qu'il parle SUPER fort, et que son intonation est du genre « I WILL explain that.... AND NOW.... ». Il gueule et appuie fort dès qu'il commence une phrase. Alors imaginez quand vous êtes à quelques centimètres de cette personne: vous sursautez à chaque phrase, et ce pendant 1h30. Un cauchemar vivant que je vous dit. Je dois avouer que je le remercie: il nous a permis d'évacuer la pression en balançant sur lui. Méchantes que nous sommes.

« I was so jalous yesterday, when I realized he was sitting next to you and not to me! »
« I understand! »
« But today I was so released and so happy »
« Yes, you were so lucky! With his sweet voice... »

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