Titanic à ma sauce

Alors que je pensais que mon état de malade allait en s'améliorant, voilà que la nuit dernière fut à nouveau un désastre. Entre tête lourde comme un sac de plomb, bouffées de chaleur (suivies de frissons) et rêves assez étranges*, j'ai passé une nuit plutôt agitée. Et je suis profondément énervée de m'entendre dire que la chose à faire est de tenir le lit. Je hais ça. Je me retrouve donc là, au lit depuis maintenant deux heures, mon kit du petit malade près de moi: une boite d'efferalgan - si besoin est au milieu de la nuit, une petite bouteille d'eau - pour la gorge sèche, un rouleau de PQ - parce que bien sûr on a plus de mouchoirs (tant qu'à faire...), et un verre. Le tout avec un attirail grands froids composé d'un pull, de chaussettes, d'une couette, d'un plaid, de multiples coussins et de Tournis, un chat qui me sert de bouillotte (et qui, heureusement pour moi, est sage comme une image la nuit).

* Qui se sont passé en plusieurs étapes. Avec ma capture par une entreprise à rayonnement internationale, ma séquestration dans une tour de bureau ultra-technologique et ma libération par un commando spécial, baba-cheveux longs membres d'une ONG. Ma présence dans un bateau genre Titanic, qui avait en commun avec le paquebot pas que le design mais aussi le naufrage, sauf que dans mon cas c'était à cause d'une brusque montée des eaux, qui avait du coup ensevelie plusieurs villes et qui avait fait que le pauvre bateau où je me trouvais s'était échoué sur une ancienne place de ville côtière. J'essayais tant bien que mal de m'accrocher au bateau, mais j'ai pas tenu comme Jack et Rose et je me suis retrouvée sous l'eau, noyée par les millions de mètres cube d'eau qui me sont tombés dessus (comment c'est possible ? Grande question). Un peu après (et rapport avec le un peu avant le drame), j'étais en train de m'agripper à une sorte de trapèze au milieu d'une autre place de village, avec un homme que j'avais rencontré sur le bateau (pour qui j'avais eu le coup de foudre, étudiant qui partait en échange à New-York pour un an), avec qui je devais faire semblant de vouloir me marier pour pouvoir toucher 25€, ce qui était une somme énorme dans mon rêve, car le drame climatique avait bousculé l'économie mondiale, et c'était la grande disette. Ah nan, mais cette nuit là, c'était du lourd!

Comments

[ElanorLaBelle]

Bonne question... Enfin bon, maintenant que je vais mieux, je m'en souviens plus trop (je devais délirer avec la fièvre :)

[mamzelle M]

mouais je vois que tes rêves sont toujours aussi bizarre^^... mais comment fais tu pour t'en souvenir aussi bien?!!^^