Nothing but Nothing

Encore une journée peu productive. Mes journées commencent avec mon réveil qui sonne, que j'entends mais que j'éteins volontairement parce que je suis trop fatiguée pour bouger autrement que dans le but de me glisser plus profondément sous les couettes. Puis, quand vers dix heures je me rends compte qu'il est déjà tard, je me lève d'un coup, je vais prendre un bol de céréales, et j'allume mon ordi. Je regarde mes diverses boites mails, je réfléchis aux mails que je dois écrire (et éventuellement j'en écris un ou deux) puis je songe qu'il faudrait que j'écrive mon rapport de séjour à Budapest. Et je ne l'écris pas. Encore. J'ouvre ma base de donnée, je la rempli un petit peu, vraiment un peu. Arrive quatorze heures, je vais déjeuner. Je commence à faire mon moulin à paroles, je sais que je saoule mes pauvres parents: moi toute seule, c'est pire que nous trois à la maison. Je retrouve ma mère pour jouer un peu aux jeux big fish, j'alterne avec mon ordi et les états civils. Je fais une nouvel tentative de mails, je réfléchis à ce que je pourrais dessiner, à tout ce que j'ai à faire, je stresse et je retourne jouer avec ma mère. La journée se termine doucement, on dine, et je me retrouve devant la télé, à regarder de la merde, avec mon ordi et rien d'autre. Je reste éveillée à zapper jusqu'à pas d'heure (hier 1h30, la veille 2h), puis je vais squatter la chambre de ma soeur, je lis un peu et vers trois heures je me décide enfin à me coucher, non sans avoir mis mon réveil à sonner à huit heures trente le lendemain en sachant pertinemment que je n'arriverais pas à me lever.
Voilà mes folles journées.