Un dimanche comme au temps du lycée

Alors voilà aujourd’hui j’ai passé une journée de merde. Oui c’est une constante chez moi, oui j’ai souvent des discours misérabilistes (merci,  le champ lexical de mes cours sur le genre).

La semaine dernière, ou plutôt il y a quelques jours, je suis allée faire mon aller-retour à Rennes, ce qui m’a valu une bonne grosse douleur à ma cuisse gauche, la cuisse de l’embrayage. Du coup j’avais décidé de m’accorder une bonne grosse nuit de sommeil cette fois, histoire de me requinquer. Alors j’ai fait fort, je me suis levée à 12h30. Okay, je m’étais couchée à deux heures du matin, et oui mon père a confondu la voix de ma sœur avec la mienne et s’est donc pointé à neuf heures du mat’ en m’appelant jusqu’à ce que je réponde. Bien sûr il m’a réveillée et j’ai du coup fait que somnoler). Mais tout de même.

Donc oui, la journée était au départ tranquille. J’avais quelques heures devant moi pour préparer mes affaires, coudre une petite sacoche pour Lysandre, et même regarder The Vampire’s Diaries. Seulement voilà c’était sans compter sur ma tête en l’air. Comme une conne (y’a pas d’autres mots) je me suis trompée sur les dates de confirmation de mes billets de train. De fait, à la place de payer 56€ l’aller-retour, je me retrouve avec 96€. J’ai donc passé mon après-midi à me lamenter/me creuser la cervelle pour trouver une solution/chercher des ‘trucs’ scnf,… avec un succès relatif à 18h20 (soit quarante minutes avant le départ pour la gare, pas encore douchée, ni habillée, ni affaires préparées). Succès en demi-teinte, car ça me fait partir demain à 12h30, ce que je n’avais nullement prévu. Je ne pouvais pas encore valider le billet, car il fallait avant que je confirme mon logement sur place. Arrivée à la gare je vérifie : bah non le billet a lui aussi augmenté.

Je les emmerde à la sncf.

« Rama Yade, qu’est-ce-qui vous a séduite chez votre mari ? »
« Je ne répondrais pas »
« Nan mais attendez, il y a bien un moment où il va falloir répondre aux français ! »