Fin de licence

J'ai eu l'impression de revivre la fin de ma licence. Le lycée c'était nul, faut bien le dire. J'ai pas été martyrisée, j'avais des amis, de bonnes notes, mais je me sentais pas à ma place, enfermée. Alors partir à la fac c'était la nouvelle vie. Contrebalancement à la fin de ma licence, je me suis retrouvée toute triste de quitter Rennes et ces supers années passées là-bas. Et je suis encore nostalgique en y pensant – et pas la seule. Mais faut bien avancer. Bizarrement, là, maintenant que la fin de mon M2 approche je ne ressens pas cette tristesse. Peut-être un peu, juste parce que je me dis que j'avais les bourses, que même si c'était pas facile tous les jours, j'avais au moins le pouvoir de presque juste étudier. Et que là c'est fini, je vais bien devoir trouver un boulot si je veux vivre dans une ville et faire des choses. Perso, ça ne me dérange pas de bosser, juste que j'ai pas envie de me poser. Je suis encore en « recherche » de moi-même. Et pi j'ai même pas vingt-trois ans, non dé dié! (là on remercie vraiment le master européen qui destresse à mort de ce coté là, quand on s'aperçoit qu'on est dans les plus jeunes des étudiantes et que du coup on se dit que notre années sabatique on y a l'droit!) Bref, tout ça pour dire que se retrouver au milieu de presque tout juste détenteurs d'une licence, qui de surcroit partent en erasmus, ça donne un coup de vieux :)