Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 88 554
24 septembre 2012

Un temps à se glisser sous la couette avec un bon chocolat chaud et Soulless (malheureusement je travaille)

Après des débuts difficiles je dévore maintenant avec plaisir Soulless de Gail Carriger, recommandé sur plusieurs blogs que je consulte*. Non pas que j'ai eu du mal à m'y mettre a cause de l'histoire, non, mais j'ai eu l'audace de penser que je pouvais lire tranquillement en anglais. Comme ça. Parce qu'avant j'ai lu sans problème plusieurs livres dans la langue de Shakespeare, que j'ai feuilleté de (trop) nombreux articles scientifiques pour mon mémoire. Du coup, j'ai la prétention de penser que je peux lire dans une langue qui n'est pas la mienne.

Mais hier, je n'en menais pas large lorsque j'ai commencé le premier chapitre. Dix pages en plus d'une demie-heure. La honte. J'avais le traducteur constamment à portée, ce que d'habitude je ne fais jamais: en général, je passe outre le vocabulaire que je ne connais pas, comme lorsque j'étais enfant et que plusieurs mots m'étaient inconnus. L'habitude. Mais là ça ne marchait pas. Ces premières pages ont rappelé à mon bon souvenir, l'expérience Un bon petit diable, que j'avais lu alors que je n'avais guère plus de sept-huit ans. La sensation de s'être attaquée à un trop gros morceau, la déception d'avoir surestimée ses capacités intellectuelles, l'amertume de n'avoir pas réussi à le faire. Et puis, au moment où j'étais obnubilée par cette expérience passée douloureuse, je me suis rendue compte que je tournais les pages plus vite. Que j'étais davantage dans la dynamique de ma lecture du Seigneur des Anneaux (en VF), où j'ai atteint une vitesse de lecture honorable au milieu du tome 1, où je lisais relativement vite durant le tome 2, et où je dévorais au rythme TGV le tome 3. 

La difficulté venait-elle du fait que je n'avais pas lu en anglais depuis quelques mois ? Ou parce que le style de Gail Garriger est particulièrement bien construit ? Ou alors parce que le vocabulaire inconnu me freinait plus que d'habitude ? Toujours est-il que mon corps criait au soulagement et que toute cette frustration c'est vite transformée en excitation, quant à savoir ce qu'il va arriver à Alexia Tarabotti.

Malgré tout j'avoue qu'apres cette expérience le pavé Labyrinth de Kate Mosse, qui trône sur ma commode, me parait moins inoffensif qu'il y a quelques semaines...

Serais-je à la hauteur ?

* Note: Et je le conseille à qui ne l'a pas lu. Surtout ne pas se laisser décontenancer par le coté Vampires - Loups garous. Non ce n'est pas Twilight (et heureusement!). Bizarrement, je trouve qu'il y a un petit air de Coeur de gael. Mon obsession pour ce bouquin et le fait que Lord Maccon soit écossais doit y être pour beaucoup, je l'admets. Le résumé ici

(Version Manga)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité