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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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25 septembre 2012

Séances cinéma (18-20 Sept. 2012)

J'ai toujours du mal à faire la part des choses lorsque je vais voir un film et que je veux en faire un mini compte-rendu. Trouver l'équilibre entre le totalement subjectif et un peu objectif, c'est vraiment pas évident. Surtout quand on s'appelle moi et qu'on a une drôle de façon de choisir ses films et de les juger, que l'on s'appuie davantage sur le cast que sur le scénario, sur la photo et les costumes que sur la réalisation. Du coup, j'ai toujours du mal à conseiller ou déconseiller des films et même à me faire un avis sur si j'ai aimé ou pas. Mais parfois j'arrive vite à prendre une position claire, comme pour le dernier film que j'ai vu cette semaine (à défaut d'autre chose, je dois bien l'avouer): The Secret (VF). Rien à récupérer dans ce film, ni le cast, ni l'histoire, ni l'atmosphère, etc. C'était prévisible, pas touchant, pas angoissant, très mal rythmé (les "révélations" arrivent comme ça, d'un coup, sans que l'on sache pourquoi maintenant), sans mystère. Bref, ce qu'on appelle communément un navet.

Pour les autres films que j'ai vu mon avis est plus discuté - et discutable.

Le film que j'attendais de voir avec impatience,Des hommes sans loi (VOST), c'est un casting au top, mais un scénario franchement moyen. J'ai trouvé ça un poil long, même si l'ambiance était là. Pour le coup, le combo habituel qui cartonne à mes yeux à savoir, casting de choix + costumes + décors, n'a pas marché ici. J'ai eu l'impression d'une sous exploitation du cast. Par contre, j'aime encore davantage Tom Hardy. En fait il me fascine: malgré sa carrure "à l'américaine" (comme dit Ced), il fait passer des sentiments un truc de fou. Et là en mode ours, c'était juste énorme.

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Ce que le jour doit à la nuit, pourrait être presque l'opposé: j'ai trouvé ça extremement mal joué, mais paradoxalement les 2h40 de films sont passées super rapidement. Je dois reconnaitre que j'étais bien dedans, grâce à l'histoire sans doute, à l'atmosphère surement, aux sujets abordés assurément.

Camille Redouble, s'est révélé au final être un mix des deux précédents au niveau de mon ressenti. Niveau cast, c'est mi-figue, mi-raisin. Noemie Lvovsky et Samir Guesmi, ne m'ont guère emballés. Soyons clairs, Noemie Lvovsky joue bien, je suis d'accord avec les critiques sur le fait que la Camille de 16 ans on y croit. Donc chapeau. Mais rien à faire, son intonation m'a toujours tapé sur les nerfs, et me tapera encore sur les nerfs je le crains. Bon par contre Samir Guesmi, c'est mort, j'ai pas accroché du tout à son jeu. A coté, les autres rôles sont plutôt très bons, avec un gros coup de ♥ pour le personnage joué par Denis Podalydès. J'ai trouvé ça vraiment cool que les personnages sur plus de 20 ans d'écart soient joués par les mêmes acteurs. Coté scénario c'est bien, mais parfois un peu trop sirupeux à mon goût - et puis j'ai pas aimé la fin.

Enfin Jason Bourne: L'héritage (VOST). En préambule, je me dois de préciser quelques petites choses. Primo, je n'ai pas lu les romans et je ne suis pas allée voir la trilogie avec Matt Damon. Je connaissais néanmoins en gros l'histoire. Deuxio, j'avoue y être aller pour Edward Norton et Rachel Weisz, deux acteurs qui sont toujours justes, même si c'est vrai que R. Weisz joue souvent dans le même registre. Mais l'un comme l'autre j'aime les voir évoluer à l'écran.
Ce film donc. Et bien je l'ai trouvé assez prenant. J'irai pas dire que c'est le film du siècle, mais franchement il se regarde très bien. Le jeu des acteurs est tout à fait honorable, la réalisation également et puis l'intrigue se tient. Bien entendu, il y a parfois quelques longueurs comme l'incontournable scène de course poursuite, mais c'est un peu le mal obligatoire quand on se décide à voir un film d'action.

Note casting: J'ai lu dans Ouest-France que Jeremy Renner n'avait pas le charisme de Matt Damon. Perso, j'ai jamais trouvé que Matt Damon avait un charisme époustouflant - ni le contraire. Donc c'est kif-kif à ce niveau pour moi. Par contre, y'a pas moyen, pendant tout le film je m'attendais à voir Renner sortir un arc. Ouais, traumatisme...

Note musicale: Au générique de fin je dis à mon frère qui était avec moi "Oh mais j'adore cette musique! Zut, c'est quoi déjà ?". Je l'ai eu en tête plusieurs jours durant. Et puis en me couchant le surlendemain, révélation "Moby". Comme j'étais d'humeur à me féliciter de ma pseudo-perspicacité, au lieu d'aller chercher l'info à la source, c'est-à-dire directement sur la BO du film, j'ai écouté des extraits de ses albums. J'ai donc trouvé Extreme Ways (et j'étais youpi-youpi-yeh!), mais se faisant je me suis aussi souvenue comme j'écoutais l'album Play en boucle à une époque. En fait y'a certains disques qu'on écoute avec plaisir, mais qui au bout d'un moment lassent. Et puis, plusieurs années plus tard, on redécouvre le plaisir du départ. Je crois que pour moi Play est de ceux-là. 

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