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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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12 novembre 2012

Séances cinéma (22-26 Octobre 2012)

Paperboy
de Lee Daniels

Ma semaine cinéma a commencé par de l'ennui. Du vrai. Du où tu regardes ta montre (ou ton portable dans mon cas). Paperboy c'était long, pas particulièrement attirant, potentiellement intéressant (mais apparement pas pour moi), avec une atmosphère particulière. Je crois que c'est ça qu'on peut dire de ce film, le réalisateur a su créer une atmosphère autour de son propos. Pour moi, hélas, ça n'a pas fonctionné.

Le Capital
de Costa-Gavras

Basique. C'est exactement le ressenti que j'ai eu. Bien joué, histoire de sous et d'hommes qui n'étonne guère. Monde de la finance, requins, profit. Il se laisse regarder, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Le jour des Corneilles
de Jean-Christophe Dessaint

Je ne suis pas ce que l'on peut appeler une fan des films d'animations / des animes / des dessin-animés, portés sur grand écran. Oui, enfant je regardais plusieurs dessin-animés à la télévision. Mais assez rapidement j'ai été plus attirée par les histoires télévisuelles où il y avait des acteurs/actrices dedans (même si parfois ils étaient très mauvais, j'avoue). Bref, tout ça pour dire que si j'ai vu certains Myazaki, certains Disney et certains films d'animations, je ne me précipite jamais vers un de ces films au cinéma. Il faut vraiment qu'il n'y ait rien d'autre à voir (ex: Gnoméo et Juliette l'année dernière) Ou que je sois tentée par l'aspect visuel. C'est cette dernière raison qui m'a poussée à aller voir Le Jour des Corneilles, le jour de sa sortie en salles.

Au niveau des dessins donc, dans l'ensemble j'ai été conquise. Les paysages, offrent un bon équilibre entre traits et couleur, c'est à la fois doux et racé. J'aime ♥ Le seul bémol que j'émets est pour les personnages. J'ai pas accroché à certains dessins, Margaux par exemple, ou alors la vieille-dont-je-ne-me-souviens-plus-du-nom. Au contraire, les autres habitants de la ville avaient un coté réaliste que j'ai apprécié, et les Hommes-animaux de la forêt étaient vraiment beaux.

L'histoire est somme toute assez banale. Le fils Courge vit seul dans la foret avec son père l'ogre, loin de la civilisation. Mais un jour, il se retrouve obligé de demander de l'aide aux villageois. Il découvre alors un monde qui lui était jusqu'alors inconnu. Au premier abord on pense choc de l'enfant sauvage et de la civilisation. Mais si effectivement le fils Courge est intrigué par le village et ses habitants, cette histoire est avant tout un prétexte pour explorer les rapports enfants/parents. Le fils Courge et Margaux (une fillette du village avec qui il se lie d'amitié) vivent en effet chacun seuls avec leur père, mais ces relations sont très différentes l'une de l'autre. Alors, qu'est-ce-que l'amour paternel ?

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Le-Jour-des-Corneilles34Le-Jour-des-Corneilles1

Le-Jour-des-Corneilles12Images trouvées ici.

Anecdote: J'aime aller voir les séances de dessin-animés le mercredi dans la journée, lorsque les salles sont remplies d'enfants: c'est drôle de voir comment on n'a pas toujours les mêmes réactions. Alors qu'à un moment j'étais submergée par l'émotion, à deux doigts d'avoir des larmes, les enfants derrière moi pouffaient de rire.

Amour
de Michael Haneke

Je le dis clairement: il y a quelque chose dans la diction d'Isabelle Huppert qui m'a toujours fait l'effet d'un jeu faux. Et bien, malheureusement pour moi j'ai du me résoudre à classer Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant dans la même catégorie. Ce qui m'emmène à un avis très partagé sur ce film. Autant j'ai trouvé que plusieurs scènes étaient très fortes, autant je m'aperçois que c'étaient celles où personne ne parlaient. Car je ne peux pas dire qu'Emmanuelle Riva ou que Jean-Louis Trintignant jouaient mal. Ce serait renier les coups dans la poitrine que j'ai reçu lors de certains passages. Seulement, dès qu'ils ouvraient la bouche je me disais « ah oui, c'est vrai je regarde un film, ils jouent devant la caméra », ce qui est je trouve très très dommage, tant l'histoire était poignante. Ce n'est pas encore ce film qui va me réconcilier avec le tampon cannois...

Astérix et Obélix au service de sa majesté
de Laurent Tirard

En BD je préfère Astérix et Obélix à Tintin, mais c'est pas mon truc non plus. Mais lorsqu'il y a un moment maintenant, j'avais entendu qu'Edouard Baer devait interpréter Astérix, je m'étais dit « chouette ». Déjà parce que Clovis Cornillac dans ce rôle ça n'allait pas du tout. Ensuite parce que j'aime Edouard Baer (malgré un coté à baffer dans tous les rôles où je l'ai vu). Tertio, parce que au moment où j'ai appris ça, dans ma tête ça a fait tilt: la façon dont je ressentais Astérix lorsque j'étais enfant, c'était la manière dont je voyais E. Baer. Donc voilà, je m'étais dit que j'irai voir ce film, même si la bande-annonce présageait le pire, même si je n'accroche guère à ce pseudo-humour. Verdict: mon avis oscille entre nul et passable. Mes attentes, très basses, sont confirmées: ça ne m'a pas fait rire. Au mieux j'ai esquissé des sourires, ce, grâce à Guillaume Gallienne et Valérie Lemercier, de même qu'avec les scènes de Boon. C'est là que de nul, je me dis que ça pourrait être qualifié de passable. Je maintiens quand même que l'on peut sans regret faire l'impasse.

Note: Y'a un truc qui m'a chiffonné tout du long, c'était que dans le film la différence de taille entre Astérix et Obélix n'était pas appuyée

Nous York
de Geraldine Nakache et Hervé Mimran

Je ne serais pas allée voir ce film si cela n'avait pas été une avant-première (comme les ¾ des films que je vais voir en avant-première. C'est pas ma faute, je suis pas très « films français ». Au moins ça me fait aller en voir). L'avant-première en elle-même était cool, vivante et drôle. Le film tout le contraire.

Je l'ai trouvé inintéressant. L'idée « quotidien d'une bande de potes » m'attire pas du tout. Parce que en fait, c'est un peu comme si j'allais avec des amies voir des potes qui vivent à l'étranger et qu'on filmait notre séjour. Sympa comme souvenir pour nous, mais au-delà aucun intérêt. Ici idem. Comme c'est vraiment le quotidien (genre, je marche dans la rue, je vais dans des magasins, je mange un burger) ça en devient chiant et planplan. L'intrigue est trop légère et ça manque cruellement d'énergie. Imaginez, à bien y réfléchir, je crois que la partie la plus dynamique du film est son générique de fin qui pour le coup est rafraichissant vis à vis de ce qui se fait habituellement (défilement de droite à gauche, mise en forme particulière) ...

Note casting: Autant Geraldine Nakache ça va, autant je ne peux pas voir Leila Bekhti. Tout m'énerve chez elle, de ses expressions du visage à sa diction. Au début de sa carrière ça allait. Maintenant je supporte plus. Ce qui pose un léger problème dès que je vois un film où elle joue dedans.

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