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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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1 février 2013

Pas un bilan, un signe

Aujourd'hui, 1er février, je vois fleurir les bilans du mois de janvier. Hum, le mien est somme toute relativement banal. J'ai même pas pris le temps de faire une liste officielle de mes objectifs mensuels. Pour dire. Néanmoins, mon humeur est en hausse, mes batteries sont en mode recharge (j'ai pas encore une autonomie suffisante, mais je m'en approche) et en furetant du coté des statistiques, je me suis rendue compte d'un truc merveilleux: les stats des visites du blog de Janvier 2013 sont celles les plus élevées enregistrées depuis deux ans tout juste. Non je ne suis pas sous l'effet d'une drogue quelconque, c'est juste que début 2011, ça correspond grosso-modo au début de ma traversée du désert.

Début 2011, je revenais de Budapest, je devais écrire mon mémoire. Je n'y arrivais pas, j'étais contrariée de devoir à nouveau déménager alors que je venais à peine de m'installer à Nantes. Je faisais un stage vraiment cool, mais je loupais du même coup ma première M2 et en Juillet 2011, je quittais officiellement un chez-moi pour un retour à la maison parentale. Débuta alors plus de six mois de la maladie de la page blanche, une envie furieuse de m'évader, de reprendre mon indépendance. Six autres mois de travail dans la douleur, un master validé de justesse. Et zou! Six mois difficiles à nouveau (tant qu'à faire) cette fois dans la vie post-estudiantine, toujours chez mes parents (mais déjà moins perturbée par cet état de fait (1)(2).

Alors, comme je suis un poil superstitieuse, je me dis que c'est un signe. Le début du retour vers le haut ? (Mon humeur, sur la montante, le laisserait penser)

Bath (37)

Notes:

(1) N'empêche que parfois ça me flippe un peu de n'être plus aussi désespérée à l'idée de vivre à la maison (je sais je suis une contraire). Nan, mais pour donner un exemple, je mourrais d'envie d'aller à la fac principalement pour avoir mon appart. Non pas que vivre chez mes parents soit un enfer, loin de là. Juste que j'aime avoir MON espace (ce qui est tout à fait légitime). Sauf qu'il y a quelques jours - bien que mon envie de découvertes soit de plus en plus forte - j'ai eu une micro crise de panique (de 5mn montre en main) à l'idée de quitter pour de bon la chambre que je venais tout juste ré-emménager et plus largement à l'idée de construire ma propre vie de famille. Mini-angoisse injustifiée. Comme si mes parents allaient encore vivre dans cette maison pourrie dans un ou deux ans. Comme si de toute manière je ne devrais pas la vider cette chambre. Comme si j'allais construire une vie de famille maintenant. Comme si à partir du moment où je la quittais cette chambre, je ne pourrais plus jamais revenir (pff, je suis bien placée pour savoir qu'après environ cinq ans de vie plus qu'aléatoire au domicile familial, on peut y revenir très rapidement de manière permanente. Aléas de l'existence.)

(2)A la liste de lieux où il y a des gens à qui j'aimerai rendre visite dans les mois prochains: Nantes - Metz - Prague - Irlande, je peux désormais ajouter Graz (Autriche). Voilà, il faut que j'ai ce job (celui auquel j'ai postulé et qui répond sur le papier à absolument tous mes critères)

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Commentaires
M
Allez, je croise les doigts pour le job !
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