Moi(s) de Février

(je sais c'est facile comme jeu de mots. Mais tellement tentant aussi)

Février ? J'aspire à un mois de Mars plus inspirant. J'ai fait certaines choses, mais pas celles espérées/pas de la manière dont je le voulais. Mon bilan est donc assez mitigé, pas une grande réussite, ni une grande défaite. Un truc entre les deux, qui ne me fait ni dire que j'ai "gâché" un mois ni que j'ai utilisé à bon escient ces 28 jours.

Les activités effectuées se comptent sur les doigts (à présents normaux*) d'une main. 

1. M'attendant à recevoir une réponse négative pour le job-presque-de-rêve dont je vous parlais le mois dernier, j'ai eu une recherche d'emploi active durant la première moitié du mois. J'ai bien fait, car la réponse s'est effectivement avérée être négative, de même que pour une multitude d'autres candidatures. J'ai par contre trouvé un autre petit job-presque-de-rêve, pour lequel j'entretiens peu d'espoir d'une réponse positive à ma candidature. Je serais fixée la première quinzaine de mars. Niveau recherche d'emploi c'est donc pour l'instant un échec. (il y a aussi ce job de trois mois en 35h qui est potentiellement un petit-job-presque-de-rêve. A voir)
   
   
2. Je me suis occupée de mon blog et, bien que ma bannière est à mille lieues de ce que je voulais à la base et que quelques petites choses me chiffonnent encore, j'ai rénové le tout. Au moins un objectif de fait.
   
   
3. J'ai participé au swap gourmand, me suis rendue à Metz et Nancy, et j'ai limité mes séjours chez mon frère.
   
   
4. Niveau travaux manuels, gros échec: je n'ai pas fait mon porte bijoux, ni réussi à créer un bocal décoratif digne de ce nom pour mon frère. J'ai cependant ajouté plusieurs détails à la liste de choses que je pourrais faire niveau déco dans mon/mes futur-chez-moi.
   
   
5. Niveau sport, j'ai pas vraiment avancé. J'ai décrêté que mon mois de mars allait être celui du sport et des réveils matinaux.
   
   
6. Pour la première fois, j'ai bien écrémé la liste de films de ma liste. Merci la médiathèque du Sablon et OCS. Enfin, merci... C'est vite dit vu l'opinion que j'ai des films vus.
   
        
       
   
   Des films étrangement vides comme Frost/Nixon (je n'étais peut-être pas en condition pour), Questione di Cuore (ça se regarde, mais il est sans surprise) Vincere, London River (qui récolte sans doute la palme dans cette catégorie de film vides, tant il est censé être centré sur les sentiments mais qu'il est dépourvu d'émotions) Il y a aussi ce film carrément chiant, Contre-toi, que j'ai fini par utiliser comme fond sonore en répondant à des sondages. Long et sans but, La terre outragée, a pour lui de superbes images et une illustration parfaite de la connerie des gens. C'est dommage que le scénario n'en soit pas vraiment un, parce que le sujet (l'explosion de la centrale de Tchernobyl, les jours qui suivent et dix ans plus tard) est intéressant et ça aurait pu donner un grand film. Mais tout est juste esquissé et donné tel quel au spectateur. Mille fois dommage, parce qu'on s'ennuie ferme. We Need to talk about Kevin, c'est un autre cas de figure. Disons qu'il était un peu trop dérangeant pour moi et qu'il m'a légèrement traumatisé durant la journée suivante (comme l'a souligné très justement ma soeur, heureusement qu'on l'a vu en plein milieu de l'après-midi et pas le soir avant de se coucher). Je me souviens que Ondine était diffusé au cinéma lorsque j'ai commencé ma folie des salles obscures. Finalement je n'étais pas allée le voir. Je regrette un peu après coup, car l'intérêt principal pour moi ce sont ces images, belles et envoûtantes. Sur grand écran ça l'aurait carrément fait.
   
   Sur les dix films, il y en a deux que j'ai eu vraiment plaisir à voir: Max et les Maximonstres, qui m'a presque fait pleurer sur la fin et La Délicatesse, que j'ai vu avant-hier et que j'ai trouvé vraiment beau et poétique (même si je ne supporte pas Audrey Tautou - et que je la trouve extremement maigre)

Voilà, il me reste donc maintenant à tourner les pages de mon (beau) calendrier Beatrix Potter et d'y coller mon post-it du mois de Mars (qui sera rempli d'objectifs non-réalisés des mois précédents, soit environ deux objectifs mensuels depuis que j'ai instauré ce petit exercice en Octobre dernier)

Notes:

* Fin janvier j'ai fait le grand ménage, surtout j'ai été chercher dans les recoins-où-les-araignées-se-cachent (pas forcément pour mourir)(les titres de films ou de livres, c'est comme les chansons, ça marque) pour bien tout laver. Et comme parfois (seulement parfois) je suis conne, j'ai plongé ma main dans des espaces où je ne voyais même pas ce qu'il y avait à l'intérieur. Résultat, les jours suivant l'auriculaire l'index et l'anulaire de ma main droite sont devenus rouges et gonflés. Grâce à des bains de désinfectant et à des séances de cinéma (**), tout est rentré à la normale au bout d'une semaine. Cependant, deux semaines plus tard, j'avais à nouveau les mêmes doigts légèrement gonflés. Interrogation: le froid ? la circulation ? Le stress ? Autre chose ? Et c'est reparti à nouveau comme c'était venu: subitement. Alors depuis, je suis fixée sur ma main droite (et la gauche, vu que je compare). A chaque variation de couleur ou de taille, je m'imagine tout et n'importe quoi. Si je suis objective, je peux me raccrocher au fait que ma main gauche a toujours été plus fine (c'est pas pour rien que je peux mettre une bague à mon annulaire de mariage et pas à celui du divorce)(terminologie que mon père m'a sorti la dernière fois)(ha,ha!), que je suis droitière et donc que j'utilise cette main plus que l'autre. Mais bon, l'objectivité n'arrivait pas tout à fait à bout de tout. Jusqu'à hier. Car hier, ma petite soeur m'a montré ses doigts: rouges et gonflés. L'option retenue est donc celle du froid. Car oui, je vis dans une glacière (selon les études je devrais perdre du poids, je vis dans un environnement qui a une moyenne de température de 15°C)

** Ce mystère-là je ne l'ai pas encore résolu: la première fois, mes doigts ont dégonflés d'une manière radicale. Coincidence me suis-je dit. Deux jours sans aller au cinéma, ils regonflent un peu. J'y retourne, à nouveau ça dégonfle de manière spectaculaire. Des morsures d'araignées/du froid, je passe à l'idée que c'est peut-être une réaction au stress mes doigts. La deuxième fois qu'ils ont gonflés, la séance cinéma a ENCORE fait des miracles. J'avoue, je reste perplexe (au vu de la probabilité élevée que cela soit du au froid, je suppose donc que les salles de cinéma ont un intérieur particulièrement bien chauffé/isolé)