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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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16 mars 2013

Ma longue semaine cinéma (10-15 Mars)

Pour me changer les idées (et parce que demain c'est le printemps du cinéma), je vais faire le grand écart et parler cinéma. Cette semaine a été riche en films (pas forcément les meilleurs). Du coup, ce billet va être plutôt long. J'ai hésité à faire un truc individuel pour chaque film, mais finalement je vais garder ma formule habituelle. On va donc parler de 20 ans d'écart, Week-End Royal, Hansel et Gretel, A la Merveille, Le Monde fantastique d'Oz, Cloud Atlas et Sublimes créatures.

 

20 ans d'écart, de David Moreau
Sorti le 6 Mars 2013

L'histoire est bien, bien basique, malgré le fait de faire une romance entre un étudiant de 20 ans et une maman-bosseuse de 38 ans. Ça aurait pu être rafraîchissant comme histoire, ce n'est qu'une énième comédie romantique, pas vraiment drôle, pas vraiment séduisante, pas vraiment inspirée. Ça se regarde vraiment sans plus. Y'a un truc qui m'a bien fait tiquer c'est le fait que le personnage joué par Pierre Niney (oui, alors je me souviens plus du nom du personnage...) vouvoie Alice (Virginie Efira)(oui, là je me souviens du nom du personnage). Alors là, j'ai pas compris pourquoi ? (si quelqu'un veut bien me l'expliquer, merci). Pour une comédie qui ne se veut pas moralisatrice, qui veut dire que "L'amour n'a pas d'âge", c'est un peu bizarre je trouve. Par contre ce qui m'a fait marrer ce sont ces deux personnes de 60+ sur un banc qui s'embrassent et la fille de Alice qui fait genre "beuuuurk" < ça me fait totalement penser à ceux qui n'imagine pas que l'on peut avoir une vie sexuelle après 60 ans ou que nos parents ne le font jamais (ça m'a toujours fait rire ça: tu penses que tu es venu au monde comment ? Dans un chou ? Déposé par la cigogne ?)

20 ans d'écart : photo Pierre Niney, Virginie Efira

Note finale (je suis nulle pour donner des notes, je préviens d'avance): 5/10. Classique et sans surprises, qui reprend les ficelles habituelles du genre. 

 

Week-End Royal (vo: Hyde Park on Hudson) de Roger Mitchell
Sorti le 27 Février 2013

Ce film manque cruellement de peps et d'un parti pris défini. C'est plat, on ne ressent absolument rien, ça ne diverti pas et ça ne fait pas réfléchir. J'ai eu du mal à voir où le réalisateur voulait en venir, ce qu'il voulait dire à travers cette histoire. On pourrait souligner le fait que l'on voit la rencontre entre George VI et Roosevelt du point de vue de Daisy Suckley, mais en vérité j'ai plutôt eu l'impression que c'était la vie personnelle (intime) de Roosevelt qui était au centre de tout. Et franchement, ça n'avait pas grand intérêt.

Note finale: 4/10. Une fausse-histoire, une réalisation sans envergure. Se regarde mais s'oublie vite.

 

Hansel et Gretel: chasseurs de sorcières, de Tommy Wirkola
Sorti le 6 Mars 2013

Ce film, je suis allée le voir parce qu'il pleuvait dehors et que je me disais qu'une séance de cinéma supplémentaire me ferait peut-être passer à travers les gouttes (ça n'a pas marché au final). Je me disais qu'un film de série B de temps à autre, ça détend les neurones. Ce Hansel et Gretel, faut pas en attendre plus que la bande-annonce: c'est digne d'un téléfilm de Sci-Fi (ça veut tout dire, pour ceux ou celles qui zappent parfois sur cette chaîne), les répliques sont toutes pourries, le scénario est tout mince, ça décapite de partout et les effets spéciaux font rire. Alors oui, c'est un navet, mais on attendait pas autre chose, si ?

Hansel & Gretel : Witch Hunters : photo Gemma Arterton, Jeremy Renner

[Apparement ce film a trouvé son public au vu de sa note spectateur sur Allociné (3.7/5). Ça ne m'étonne qu'à moitié, vu qu'en sortant de la salle, la fille derrière moi disait "J'espère qu'il y aura une suite!"]

Note finale: 3.5/10. Un Abraham Lincoln chasseur de vampire, en Europe et avec des sorcières. A voir au 20e degré.

 

A la Merveille, de Terrence Malick
Sorti le 6 Mars 2013

Il ne m'a presque pas déçu ce film. J'ai eu une expérience assez désastreuse avec Le Nouveau Monde, et hormis quelques très beaux plans et scènes, j'ai trouvé The Tree of life très très poussif. Alors en allant voir A la Merveille, je m'attendais à quelque chose sans âme véritable, à un scénario très ténu mais à une belle photographie. La même chose que les deux autres films nommés ci-dessus. Et bien, pas tout à fait. Parce que les belles images elles étaient pas vraiment au rendez-vous. Alors on s'ennuie ferme durant ces 1h50.

Défaut 1: les caméras filment énormément le cast. Et si un, deux, voir trois gros plans avec les cheveux dans le vent et la lumière qui se dépose sur les visages, peuvent être intéressants, au bout de plusieurs dizaines, tu satures. Ce n'est plus beau, ce n'est plus poétique. C'est juste lassant.

Défaut 2: Tournicoter en courant dans un champ ça peut être séduisant. Mais lorsque tout le monde s'y met, ça devient ridicule.

Défaut 3: J'ai lu quelque part que l'intro de ce film était une pub pour le Mont-Saint-Michel. J'irais plus loin, le film entier est une pub. Pour un parfum ? Une marque de prêt-à-porter ? Une compagnie aérienne ? (l'image ci-dessous par exemple, on pourrait bien la prendre pour un photoshoot H&M je trouve)

Défaut 4: Ça ne sert à rien de prendre des acteurs pour qu'ils ne fassent rien. Rachel McAdams fait une apparition éclair - et inutile. Ben Affleck erre comme une âme en peine, une sorte d'esprit vagabond presque muet (dit comme ça, ça rendrait presque palpitant le personnage). 

Défaut 5: Les voix-off sont lasses et lassantes. Et ne disent pas grand chose.

A la merveille : photo Ben Affleck, Rachel McAdams

Bref, à trop vouloir faire un film spirituel, naturel et profond, à vouloir recréer artificiellement une atmosphère pseudo-féerique, il ne reste rien. Pas même les images pour lesquelles j'étais venue.

Note finale: 2/10. Une publicité de 1h50. Ça m'a donné envie de m'acheter de nouvelles robes.

 

Le Monde Fantastique d'Oz, (vo: Oz the Great and Poweful) de Sam Raimi
Sorti le 13 Mars 2013

Le casting n'était pas des plus enthousiasmant, d'autant plus que j'ai une dent contre James Franco. Ça tombe bien il a le rôle d'un mec antipathique. Petite, j'étais terrifiée par Le Magicien d'Oz (avec Alice au Pays des Merveilles, mes deux cauchemars d'enfant) alors bon, disons que cet univers je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur. Que dire, sinon que j'ai bien aimé le passage N&B/couleur et surtout le changement de format au bout d'un moment. J'ai moins accroché sur le pays d'Oz que je ne trouvais pas très beau et enchanteur. Le scénario est prévisible mais suit tranquillement son cours, les effets spéciaux sont plutôt bons. Un petit moment de détente sans prétention. Peut-être l'aurais-je davantage apprécié si j'avais été une enfant ?

Le Monde fantastique d'Oz : photo

Note finale: 5/10. Relativement bien joué, bien que la VF me donne encore envie de pleurer. Une aventure sympathique mais pas forcément nécessaire.

 

Cloud Atlas, de Lana et Andy Wachowski, Tom Tykwer
Sorti le 13 Mars 2013

Un coup de coeur pour ce film. J'ai pas eu le coeur qui battait à tout rompre mais j'ai franchement bien aimé. J'avais juste vu une bande-annonce il y a quelques mois et c'est tout. Après coup j'ai lu les critiques et vu que les avis sont mitigés. Y'en a qui applaudissent (comme moi) d'autres qui détestent.

|Note: je n'ai pas lu le livre. Ça devient une constante de dire ça, vu que je ne lis plus des masses et que la production cinématographique se résume à des adaptations désormais. Tiens, préciser cet état de fait devient aussi une constante|

Rétablissons d'abord une vérité sur ce film, parce que le résumé et la bande-annonce ne sont pas forcément révélateurs. D'où je pense la déception de certain-e-s. Cloud Atlas, ce sont donc six histoires différentes qui ne se mêlent pas vraiment en fait. Elles se fondent les unes dans les autres mais je ne trouve pas qu'elles interagissent véritablement entre elles. Je veux dire par-là qu'il n'y a pas de grand scénario qui englobe les six histoires. Hormis quelques liens entre les différentes époques, le point commun c'est l'idée qui ressort de l'ensemble. David Mitchell, l'auteur du livre, a dit ça dans une interview que le message qui selon lui doit ressortir c'est que"Les vies que nous vivons ne sont pas sans conséquences pour les personnes qui nous entourent. Nous sommes plus liés que nous ne le pensons. Et il y a la façon dont les gens peuvent influer sur les autres, dont une petite population peut influer sur une société entière. Mais c'est un thème qui n'est pas prêt d'être à la mode je pense."

 

cloud-atlas-01

Alors oui, ce sont six "films" en un. Et si y'en a qui déplorent cela, moi je trouve justement que c'est intéressant. Déjà parce que chaque histoire à une tonalité différente: aventure, SF, romance, comédie, policier,... Ensuite, parce que ces changements de registres permettent aussi de voir les acteurs/actrices dans des rôles totalement différents (et comme j'en discutais hier avec Mamzelle M, dans le cas de Hugh Grant et de ses rôles presque toujours similaires normalement, c'est franchement surprenant). Enfin, je trouve que c'est quand même une belle performance, de faire des sauts dans le temps, de passer de 1849 à 2012 puis revenir à 1973 avant de partir pour 2321, revenir à nouveau en 2012, etc... de manière tout à fait fluide, sans que l'on se dise "on est où là ?". Les univers sont bien définis et bien que le film dure 2h40, je n'ai pas vu le temps passer (il y a des films de 1h30 qui paraissent bien plus longs...).

Autre critique du film que j'ai lu, c'était les "déguisements" des acteurs/actrices, parfois à la limite du grotesque. Moi, ça ne m'a pas plus choquée que ça (à part les prothèses nasales dans l'histoire 1849). Justement, je prenais un énorme plaisir à chercher chaque acteurs/actrices dans les différentes périodes. Un genre de Mais où est Charlie ? en somme (ndlr: "Là!!!!! Regarde qui c'est!")(avec parfois quelques surprises à la fin lorsqu'on voit le générique de fin avec qui joue qui)

Bref, j'ai aimé ♥ et avec mon frère on en discute encore, deux jours plus tard. Pour dire.

Cloud Atlas : photo

Note finale: 8.5/10. Captivant.

 

Sublimes Créatures, de Richard LaGravenese
Sorti le 27 Février 2013

J'ai du mal à comprendre les gens parfois (souvent). Par exemple là, je sais pas pour les livres, mais en tout cas je trouve ce film mieux que la série des Twilight: au moins ici, ils ne sont pas noyés sous le maquillage et le casting a dans l'ensemble plus de charisme (Alice Englert vs Kristen Stewart: y'a pas photo!). Mais mon avis va à contre-courant... Certes, il y a pas mal de scènes inutiles qui plombent le rythme, certaines où tu te pose la question du "euh, qui, quoi, comment, où?". Mais j'ai quand même réussi à trouver quelques répliques pas si con que ça et des scènes qui m'ont fait sourire. Faut dire que je partais de loin, je m'attendais à mille fois pire. Dans l'ensemble donc, un divertissement, divertissant, quand même moins niais que Twilight (ce qui n'est pas très difficile)

Sublimes créatures : photo Alice Englert

Note finale: 6/10. De l'amour, de la magie, une malédiction. Mais étrangement ça se regarde bien. 

 

Voilà pour cette longue semaine cinéma. Et n'oubliez pas, demain, lundi et mardi, c'est le printemps du cinéma:

(pour une fois, on nous a épargné les sketchs débiles (fête du cinéma et printemps du cinéma = même combat) au profit d'une animation gentillette qui sent bon le printemps)

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