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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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26 août 2013

Summertime (7): Can you hear the drums Fernando ?

Après-demain c'est le déménagement et j'apréhende de plus en plus. Plus on s'approche de la date fatidique plus je me dis que décidément, fin Août m'apporte toujours le même ressenti, peu importe ce qu'il se passe.

Lorsque nous étions de petites choses, j'avais ce mélange d'angoisse et de plaisir lié à la rentrée scolaire. J'attendais avec presque autant d'impatience le 27 que les courses de rentrée, moment que je chérissais (ma folie des carnets doit être un prolongement de ces achats scolaires - je me souviens la fois où on avait réussi à dégoter des feuillets mobiles lignés et non quadrillés. Le rêve ;) En même temps que ces deux évènements joyeux  mon coeur battait, d'angoisse cette fois, pour la rentrée: quelle allait être ma classe ? Qui allais-je avoir comme prof ? Allais-je avoir les mêmes amis ? (avec parfois des petits bonus, comme cette rentrée 1997 où j'ai changé d'école courant du mois de septembre/rentrée de sixième deux ans plus tard, où idem, j'ai changé de collège au bout de 2 jours)

Depuis quelques années, fin août est devenue la période où l'on part en vacances en famille. Enfants, pour des raisons x et y, on n'en faisait jamais des voyages familiaux. Le seul dont je me souvienne c'était la montagne lorsque j'avais 12 ans. Mais depuis on a rattrapé le tout avec Châteaux de la Loire #1, Châteaux de la Loire #2 et Corrèze. La façon dont on est parti dans ces cas était la même: on prends deux tentes, quelques trucs pour cuisiner, nos sacs de voyage et on part pour un point précis en voiture, en s'arrêtant dès que l'on trouve un truc chouette et/ou que l'on est fatigués et/ou qu'on trouve un coin pour camper. Cette façon de faire je l'aime bien, mais les trois fois j'avais cette petite appréhension typique du départ en vacances "Est-ce-qu'on a bien tout pris ?" couplée avec celle de l'inconnu "Est-ce-qu'il va faire beau ?" "Vas-t'on trouver un camping ? un lieu pour dormir ?" "Qu'est-ce-qu'on va découvrir ?" (...)

Cette année, pas de rentrée ni de voyage, mais un déménagement qui me donne l'occasion d'être encore à cheval entre deux émotions opposées. Maintenant que les cartons sont presques finis, je trépigne d'impatience de les poser là-bas. Mais est-ce-que l'on va réussir à tout vider ici ? Pire, à tout caser là-bas ? J'ai hâte de refaire un home sweet home ailleurs et d'exercer mon cerveau à son exercice préféré, celui de caser tout de manière harmonieuse, quitte à détourner complètement un objet ♥. Mais est-ce-que l'endroit est aussi agréable que ce que l'on m'a rapporté (oui, je ne l'ai pas visitée cette maison) ?  On va pouvoir faire de bon plats avec ces nombreux arbres fruitiers - et profiter des arbres aussi d'ailleurs. Mais est-ce-que l'on va réussir à prendre tous les chats ? Est-ce-que géographiquement parlant ça va aller ? (etc.) 

Dracula LeeUn peu mon état quand je regarde les piles de cartons

(je vous épargne les angoisses liées aux démarches administratives, et celles non liées au déménagement et purement existentielles)

Depuis ma naissance, c'est la huitième maison* dans laquelle je vais habiter. Je devrais être immunisée. Mais c'est la première fois que je suis aussi angoissée, mon coeur bat à tout rompre, j'ai l'impression d'avoir un rdv avec ma banquière demain (ce qui va se passer dans la prochaine quinzaine, je le crains). 

* Bien entendu je ne compte ici que les maisons "familiales" et pas mes années d'étudiantes avec mes coloc' de Rennes, de Nottingham et de Nantes, ma cité U de Lyon et mon appart à Budapest. Parce que là, pour le coup, c'était angoisse puissance mille dans la moitié des cas, à juste titre vu que l'incertitude était plus que grande quant à la garantie de trouver un logement.

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