Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 88 613
14 octobre 2013

Déménagement

14102013_Demenagement

Comme je l'ai répêté maintes fois, nous avons quitté notre ancienne maison il y a un mois et demi. Mais j'ai peu ou pas parlé de ces derniers jours d'Août qui ont été assez houleux et totalement éprouvant. J'ai eu un anniversaire un peu étrange vu que c'était la veille du déménagement. On avait tous un peu une boule au ventre à l'idée de quitter un lieu pour en investir un autre. Le dernier déménagement j'avais 18 ans, je rentrais à la fac et donc j'étais pas tant que ça au coeur de l'action. Là j'y étais, pour le meilleur et pour le pire.

Le premier jour c'était l'angoisse qui dominait, la peur de ne pas réussir à tout transporter dans la nouvelle maison, la peur d'oublier quelque chose dans l'ancienne. Mais ça c'est bien passé dans l'ensemble (même si l'on a « fini » les deux voyages camion à plus de minuit et que j'ai refais un aller-retour voiture pour récupérer des choses et déposer le frère – qui préférait rester avec les chats dans cette maison à moitié vide)

Les jours 2 et 3 on a tenté de rentrer les meubles les plus fragiles à l'intérieur, l'extérieur était une véritable brocante. On a emmené les chats, fait (encore) des allers-retours. Personnellement j'ai fait 400km sur ces 4 jours, soit environ 2/3 aller-retour quotidien, ce qui, combiné au portage des meubles et des cartons et à l'esprit camping des premières nuits a franchement joué sur mon état physique et mental. Le soir du troisième jour j'ai du me rendre à l'évidence: tous les chats ne pourraient pas être emmenés, trop sauvages. C'était un peu le coup de trop de quand tu es fatiguée de partout. Le troisième jour, j'ai pleuré.

Arrive donc le quatrième jour, le 31 Aoùt, le jour de l'état des lieux.

Fort de la présence des futurs locataires derrière-lui (ils étaient une bonne dizaine), notre cher et tendre propriétaire a commencé à nous agresser verbalement, en nous traitant de moins que rien, de fainéants, etc. Même que j'en avait tellement marre de l'entendre marmonner qu'on était des sous-merdes que j'ai fini par craquer et gueuler dès que je croisais entre deux allers au coffre de la voiture. Totalement libérateur mais carrément crevant.

Il a osé justifier l'état déplorable dans lequel était sa maison par un "manque d'aération" de notre part. Des infiltrations ? Que nenni, c'est juste un mauvais entretien de la maison. Quoi ? On a eu un été superbe, sec et tout et tout, et il y avait de la moisissure partout. Je suis sûr que vous n'avez pas aéré, petits malicieux! (bien entendu, c'était davantage "espèces d'incapables, de porcs") Ce vicieux est allé jusqu'à nous reprocher la présence d'objets appartenants aux futurs locataires dans son hangar... que l'on ne louait même pas, il nous l'a suffisement rappelé (oui, parce que en plus on ne louait QUE la maison. Sauf qu'arrivé au moment de l'état des lieux de sortie, il a fait un état des lieux de tout. Genre, quand ça l'arrange)

Quel con.

Alors bien sûr on n'a pas récupéré les deux mois de caution. Monsieur a sorti les photos qui datent de y'a 7 ans, lorsqu'on a emménagé et qu'il avait mis du placo tout partout pour faire propre (son terme préféré, maintenant quelque chose que l'on ne peux plus dire). Comparaison, constat: mauvais entretien, signez-là. Refus de la part de ma mère. Satisfaction du propriétaire.

Maintenant, photos et vidéos à l'appui, on va essayer de le coincer. En espérant réussir. (j'avoue être un peu sceptique, on se fait toujours avoir)

La cuisine, cet espace convivial avec les plinthes qui se disolvent et ses infiltrations d'eau

Le salon. Sain et cosy. Les palettes juste derrière le fauteuil pour tenter de faire barrière entre le mur et les meubles, pour les protéger un minimum. Et ce drap tendu qui tombait juste à ce niveau pour "cacher la misère". On en a perdu des livres et des meubles...

Dans mon ancienne chambre, qui se trouvait juste au dessus du salon, j'avais repris le système d'isolement du mur en décalant systématiquement tous mes meubles de 5-10 cm et en les isolants du sol à l'aide de petites cales. J'évitais aussi soigneusement de mettre tout ce qui était papier de ce coté de la chambre. L'absorbeur d'humiditié faisait son boulot mais qu'on devait changer très très souvent... 

Pour finir sur une note un peu plus légère, cette journée, bien qu'extremement éprouvante, a vu se dérouler le deuxième évenement auquel je regrette le plus de n'avoir pas assisté, le premier étant ma mère poursuivant à quatre pattes mon frère sous un bureau il y a une quinzaine d'années. Ce nouveau moment mythique m'a été rapporté par ma mère: le propriétaire, trouvant la présence de ma soeur, qui ne mâche pas ses mots, encombrante, s'est approché d'elle, menaçant. "Petite merdeuse!". Ma soeur a alors pris un gros pot de fleurs à coté d'elle pour faire barrière entre elle et le proprio "Ne m'approchez pas!". Je regrette vraiment de n'avoir pas vu ça...!

(ah et aussi à force de transporter des cartons, je me suis retrouvée avec les cuisses et l'intérieur des bras couverts de bleus. Mais vraiment couverts. Regards étranges à la plage)

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Bon courage pour le déménagement, j'espère que tu vas réussir à récupérer la caution. Courage!
Répondre
Publicité