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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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6 avril 2014

Lorsque mes rêves sont peuplés de maris plus ou moins farfelus

Lorsque j'avais 18-19 ans, je rêvais souvent que mes amies étaient enceintes, mais pas moi. A partir de mes 20 ans, j'ai commencé à faire une série de rêves où j'étais seule à élever de jeunes enfants parce que le père était recherché. Il y a eu celui où j'avais eu cette petite fille avec cet iranien, soupçonné d'être un teroriste ou encore celui où je me retrouvais à m'occuper de mon petit garçon de 3 ans parce que le père était un activiste tout dévoué aux causes qu'il défendait - et beaucoup moins à sa famille. Des rêves palpitants, dignent d'un mélo télévisuel.

Mais jamais, au grand jamais, je ne rêvais de mariage. Je n'ai jamais voulu me marier et apparemment mon subconscient non plus. Mais je ne sais pourquoi depuis quelques mois c'est quelque chose d'assez présent. De manière déguisée dans un premier temps: je rêvais des mariages ou des maris volages de mes amies. Puis ce fut mon tour et en guise de transition officielle, il y a eu ce rêve où j'avais des enfants en bas-âge ET où j'étais mariée à un soldat.

Depuis, plus d'enfants dans le tableau, mais des maris plus ou moins farfelus. 

mariage-03

Avant-hier, j'étais ainsi une reine. En bout d'une table rectangulaire dressée en plein air, je me désolais de cette bande de prétentieux qui avaient tout vus tout chié et qui me servait de cour. Ces même cons comméraient sur le fait que, contrairement à eux, je n'étais pas mariée, ce qui était désespérant vu ma condition de reine (bah voyons). Je ne disais rien mais je riais sous cape. Car ce qu'ils ne savaient pas (et que je ne savais pas non plus, parce que mon double royal le savait mais pas moi qui était incarnée dans ce double. Ouais c'est un rêve quoi, c'est pas logique) c'est que ce chevalier qui arrivait triomphalement sur son cheval gris, c'était mon époux. "Ouais mais non, c'est pas possible vous n'avez pas d'alliance, vous mentez" (nan mais comment ils se permettent de parler à la reine ceux-là). "Pfff, vous n'avez aucun bon sens mes braves, moi, mon alliance, je la porte en pendentif caché sous tous ces froufrous". Et sur ce, je retrouvais mon (très beau, forcément) chevalier.

Hier, je marchais avec des amis dans des rues sombres d'une ville carrément glauque. Et tout à coup, au détour d'une ruelle, "bam!", comme par magie, apparait un grand blond à la mine maussade qui marmonne qu'il ne comprend pas pourquoi on a tous les deux une clé du frigo. "Mais chéri, je lui explique prête à rire, c'est ça aussi de vivre à deux." 
[après c'était moins fun parce que c'était la fin du monde, que mon mari surnaturel avait disparu et que je me retrouvais dans une voiture qui n'avait plus de frein à main à dégringoler une montagne et à me retrouver dans une forêt qui allait être engloutie par un énorme raz-de-marée. Et de fait je voyais une lumière blanche, je fermais les yeux, j'étais morte et je me retrouvais dans cette même forêt un jour de soleil à faire un pique-nique champêtre avec tous les inconnus morts ce jour-là]

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Commentaires
F
Oh mon dieu,j'avais oublié à quel point tes rêves sont détaillés et a la fois plausibles et complètements abracadabrants!!! (oui certes ce sont des rêves et les rêves sont souvent comme ça, mais les tiens ont une saveur réaliste assez spéciale^^)<br /> <br /> j'adore tes comptes rendus!!! ça me donne envie de rêver comme ça!!! on dirait un scénario!!!<br /> <br /> A la réflexion tu dois trop regarder la télé^^!
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A
Oh mais dis donc, ça doit être sympa de vivre dans ton subconscient ! :D <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne me souviens que rarement de mes rêves, et heureusement, parce qu'ils sont du même acabit que les tiens. En revanche, il y en a un qui m'avait fait particulièrement flipper : j'étais dans le camp militaire dans lequel j'ai passé quelques étés, il faisait beau et chaud, et je marchais sur la route. Passe un camion rempli de militaires (jusque là, ça va), Grédéric est dedans et me fait coucou de la main (toujours rien de foufou) et là, paf, l'illumination : ces hommes partent au front et ne reviendront pas (youpi, vise la folle ambiance). Sauf qu'en fait, à cette époque Grédéric était en Afghanistan à se faire canarder tous les jours, donc je te laisse imaginer le réveil en sursaut, la panique et le mail faussement calme genre "moui je viens aux nouvelles" qui ont suivi - et la réponse : "ouais non chuis en repos, on se fait un barbecue comme tous les dimanches, là !". C'était bien la peine de paniquer pour ça, tiens ! (3615 ma vie, the end)
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