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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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11 avril 2014

"Franchement, qu'est-ce-que tu risques ?"

G. Courbet, Le Désespéré (1843-45)

Je suis ce genre de fille qui, après avoir dit une énormité et être devenue toute rouge, se repasse la situation des jours durant - voir des semaines, si l'énormité est énorme. Je suis aussi de celles qui n'osent pas aller vers les gens et qui si elle le fait, ressasse ce qu'elle a dit/fait des jours durant pour bien être mal à l'aise (option 1) ou est satisfaite à l'extrème, comme si elle avait réussi un concours d'entrée dans une école prestigieuse (option 2). 

Ceci étant, je ne suis pas du genre timide qui ne parle pas et qui ne fait rien. En règle général je prends sur moi et parfois ça ne se voit même pas que je suis toute panique à l'intérieur. Parce que je suis aussi de ce genre qui n'aime pas montrer que ça va pas et que mine de rien j'ai mon petit caractère (ex: lors d'un exposé oral à la fac, j'étais plutôt du type à répliquer au prof lorsqu'il me faisait une remarque plutôt qu'à laisser passer sans rien dire). 

Donc moi je mets au même niveau un entretien d'embauche, une visite chez le médecin, un exposé de fac, la rencontre avec une personne que je n'ai jamais vue ou un check-in dans un hôtel. J'ai pas tout ça à faire prochainement, mais suffisamment pour que je décrète cette semaine comme celle du surpassement de soi. 

Celle où je dois passer outre ma nature, faire de Abstraction mon mantra et me convaincre que "finalement qu'est-ce-que je risque, hein ?"

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