Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 88 613
25 avril 2014

Séances cinéma (14-16 Avril 2014)

Entre la bibliothèque et le shopping swap couleur, avant de noircir quelques pages dans un café, après avoir vu cette expo sur les terre neuvas, pour débuter une journée du bon pied ou en conclusion à des déambulations citadines avec un guide de voyage de 1868, voici les films vus la semaine dernière.

Divergente, de Neil Burger ❤❤❤❤❤

Divergente

Franchement, est-ce-que je m'attendais à un chef d'oeuvre ? "Par les studios de Hunger Games et Twilight", non. Au risque d'entendre crier au scandale, je trouve pas ça pire que Captain America, deuxième du nom. De toute façon cette semaine c'était vache maigre. On s'est bien marré à essayer de trouver dans quel groupe on aurait été. Les fraternels, les hippies agriculteurs ? Les sincères, les avocats un peu hautains ? Les altruistes, les bonnes poires habillés comme des sacs ? Les érudits (encore habillés comme de la merde, de toute manière ils le sont tous), les méchants pas si intelligents ? Les audacieux, les espèces de rebelles qui sautillent partout ? Ou alors les sans-factions, les rebuts de la société ? J'entends la voix de mon frère "Pire film". N'empêche que au moins, faut le reconnaître, si ce film est émotionnellement vide (tu pourrais tuer tous les protagonistes que tu resterais de marbre tellement il n'y en a aucun qui est un minimum attachant. Vu le jeu d'acteur, c'est pas étonnant), y aller entre amis c'est l'occasion de bien rigoler. Et puis bon, ça se regarde quoi, même si c'est long.

***

Apprenti Gigolo, de John Turturro ❤❤❤

Ce serait mentir que de dire que j'allais avec grand enthousiasme voir ce film. Je m'étais dit "pourquoi pas?", un peu pour aller voir un truc que normalement je ne regarde pas. Et puis même si Woody Allen m'horripile toujours autant, j'aime bien Liev Schreiber et finalement Vanessa Paradis, l'actrice, aussi (elle était vraiment bien dans Café de Flore d'ailleurs). Donc voilà, j'y allait sans attendre d'être éblouie, sans attendre quoique ce soit en fait. Et c'est ce qui s'est passé: rien. Le film est plutôt court, donc franchement j'ai pas regardé ma montre du tout. Mais alors il est vide, je n'ai pas compris le propos, je n'en ai rien retiré du tout. Pour moi, c'était un film transparent.

***

Noé, de Darren Aronofsky ❤❤❤
(je vous parlais de Baz Luhrmann ? Aronofsky c'est pas ma tasse de thé non plus. J'aime me faire du mal)

Hum, Noé... Avant de parler du film, faut contextualiser la bande-annonce: la première fois que je l'ai vu, la salle entière s'est mise à rire. Autant que lorsque la bande-annonce de Abraham Lincoln; chasseur de vampires, était diffusée. C'est dire. Encore mieux, la phrase "Il t'a choisi pour une raison Noé!" est devenue culte depuis cette bande-annonce (sauf que cette magnifique phrase on l'a pas entendue durant le film parce que j'ai voulu aller à une séance VO - au grand désespoir de mon frère), on l'emploi depuis plus d'un mois à toutes les sauces. Bref, on se croyait choisi pour une raison, aller voir ce film.

"Pire film" - bis selon le frère. De mon coté, je l'ai trouvé long (2h18!), mal joué (par exemple, juste par exemple hein, Emma Watson)(c'est ma Léa Seydoux britannique - en peut-être même pire) et avec une violence animalière certes virtuellesque mais suffisamment concrète pour m'arracher des larmes (okay, je suis sensible). Comme il faut toujours se raccrocher à quelque chose, disons que j'ai bien aimé les petites minutes sur la création du monde.

***

Une promesse, de Patrice Lecomte ❤❤❤❤❤

UNE+PROMESSE+PHOTO5

Se retrouver à scruter le look et les coiffures de l'actrice principale (Rebecca Hall) ce n'est franchement pas bon signe. Sauf pour l'équipe des costumes/coiffures (bon c'est vrai aussi que je fais une fixette sur la mode capillaire de cette époque). Le problème, là encore, c'est qu'au niveau des émotions c'est niet. Sur le papier, il aurait pu être très bien ce film. Malgré que le propos soit peut-être un peu léger pour un long-métrage, c'est le genre de film qui peut-être sauvé, et devenir un petit bijou, par le jeu des acteurs/actrices, par la photographie, les décors, les costumes, par une atmosphère envoûtante qui forme une bulle autour d'une romance plutôt convenue. Mais non, ici c'est sans saveur aucune.

Déjà, il y a un problème de casting. Autant le couple Rickman/Hall fonctionne à merveille, autant le couple Madden/Hall est complètement bancal... ce qui est un problème vu la romance qui est censé se développer entre eux. A ceci, je conclu à un manque d'alchimie entre Hall et Madden, mais aussi au fait Richard Madden est un cran en dessous des deux autres acteurs. La mise en scène est fatigante, surtout au début avec ces espèces de zooms inutiles (il y en a peut-être durant tout le film, mais j'ai surtout fait attention à ceux des premières scènes). Cette fameuse atmosphère enveloppante qui donne tout son charme à une romance est totalement absente, tout comme les sentiments.

Reste cette affiche que je trouve superbe et le travail sur les costumes/coiffures/maquillage de Rebecca Hall qui est excellent: non seulement c'est beau, mais cela arrive en plus à bien montrer le temps qui passe et à renforcer l'évolution du personnage, par ailleurs très bien interprété.

***

Les yeux jaunes des crocodiles, de Cécile Telerman ❤❤❤

Les yeux jaunes des crocodiles

J'ai encore le droit d'employer la terminologie "Emotionnellement vide" ? Parce que là encore c'est ce qui caractérise ce film. J'avais essayé de lire le bouquin il y a plusieurs années, mais j'avais arrêté à mi-chemin (ou j'avais survolé ? Je ne m'en souviens même plus tiens). Toujours est-il que grâce au livre de Jacotte, je l'ai lu consciencieusement avant d'aller au cinéma. C'est assez perturbant cette scène d'ouverture quasi-identique au bouquin. Par contre après, c'est pas mal la dégringolade niveau fidélité. Au-delà des personnages qui ne dégagent pas grand chose, j'ai autant trouvé que le bouquin avait des longueurs que ce film manquait de substance. Un film que j'ai regardé, hélas, sans grand enthousiasme. Moi qui espérait finir cette semaine cinéma sur une bonne note, ce fut un échec!  

//Ps: Faut que je trouve un moyen de faire des demi-coeurs, pour mettre des notes du type 1.5. Parce que les mini-coeurs c'est pas top//

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité