Le temps est malléable

Cette réflexion a commencé la dernière fois, alors que je recherchais le sujet d'un examen passé début 2009 "Déjà, six ans qui se sont écoulés depuis ma L3 ? Six ans, ça me parait énorme comme distance entre là-bas et maintenant, j'ai l'impression que c'est tellement plus proche." Je me dis à ce moment que c'est un petit coup nostalgique, que le passé parait souvent plus proche qu'il ne l'est. Sauf que. 

Quelques jours plus tard, dans l'optique de mettre à jour mon cahier cinéma (chose que je n'ai évidemment pas encore fait), j'ai mis à jour la partie films vus en 2014 du blog* et ce faisant j'ai eu la surprise de réaliser que je n'étais pas allée voir De toutes nos forces il y a trois ans. Non, c'était il y a moins d'un an. Pourtant, mon tour de France des visites il date de février 2014 et j'ai l'impression que c'était hier...

"Finalement, ce n'est donc pas qu'une affaire de nostalgie, de mélancolie devant ce temps qui passe trop vite. C'est qu'il est malléable le petiot!"

Je réfléchis durant les jours suivants à des moments clés: paraissent-ils récents ou anciens ? Et le plus proche dans ma tête, est-il le plus proche en réalité ? Il en résulte que de choses qui se sont passées quasi-simultanément, je retiens une chronologie très variable. Un exercice fascinant qui me rappelle que tout est affaire de perception et qu'une chose qui parait récente aujourd'hui, peut devenir lointaine demain et vice versa.

Notes:

* Et j'en ai profité pour enfin ajouter ces boutons "30" et "Saisons" et pour faire un "On the go" plus cohérent (tout en faisant la MAJ de ces petits détails que je reportais au lendemain)