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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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26 mars 2015

Sans connexion

100_0614

J'ai tendance à oublier qu'internet c'est comme tout, c'est avec modération. Si je n'y passe pas ma journée, je ne peux pas nier que j'y circule durant un certain temps, en tout cas plus que nécessaire. J'avais déjà fait l'expérience (forcée) durant un mois l'année dernière, je le confirme cette année, en ôtant le superflu une heure par jour me suffit.

Le superflu c'est quoi ?

C'est d'abord passer quelques minutes + quelques minutes + quelques minutes à naviguer sur le net, à lire des choses au degré de futilité variable, à regarder la météo, puis les nouvelles du monde, aller jouer à un jeu en ligne, regarder un truc sur une encyclopédie, etc. Plus de connexion, c'est aussi moins de recherche d'emploi. J'insiste sur le moins, car je fais quand même une petite veille quotidienne – malgré mes deux réponses (négatives) sur 20 candidatures et cette candidature au super job hors-délai de la semaine dernière. C'est devoir stopper les recherches généalogiques ; en même temps pour être honnête je commençais à piétiner. C'est moins de sondages donc moins de points accumulés pour de futur bons d'achats. C'est moins de blogging, moins de tumblr, moins de lectures passion. Plus largement, le fait de ne pas avoir de connexion me fait repenser mon rapport à l'outil informatique. En principe, j'allume mon ordinateur en fin de matinée et l'éteint en fin de soirée. Ces jours-ci, je l'allume pendant mon heure wifi et je le ré-allume éventuellement le soir si j'ai envie de voir un film ou une série. Pourtant, j'ai de quoi faire en hors-ligne.

Alors ça donne quoi ce temps sans ordinateur ?

On pourrait croire que ne pas avoir internet m'inciterait à passer outre ces fausses excuses que je trouve pour repousser certaines tâches ingrates (ex : faire la poussière, la salle de bain, les vitres) ou d'autres, intéressantes mais qui demandent un investissement intellectuel et énergétique important (ex : finir de coudre la robe médiévale ce qui suppose de maîtriser la machine à coudre et un patron, finir Citadel ou écrire ces billets de blog à teneur historique et/ou touristique). Il n'en est rien, ce temps libéré l'est pour des activités totalement inhabituelles qui me font être lessivée à 19h et rappellent à mon corps que sous mes bras des muscles existent. Des choses saines en somme. Hier par exemple, sur un coup de tête en voyant des plantes qui n'avaient pas fière allure, j'ai décidé de les tailler. Partie dans mon élan, j'y ai passé la journée. En fait, le temps aidant (soyons honnêtes, demain je doute d'avoir ce programme d'extérieur en tête si la pluie prévue fait son apparition), je passe ma journée dehors. Je ne me contente plus de balades ou de randonnées, j'enfile les bottes et je pars en quête d'activités de saison au jardin. Et c'est pas ça qui manque, croyez-moi... 

Non, le grand absent de ce renouveau printanier c'est sans aucun doute la lecture. Mais là, vu mon niveau d'intérêt pour le bouquin sus-mentionné, je crois qu'il me faudrait une coupure de courant.

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Commentaires
M
Clairement internet est chronophage pour moi .. mais c'est ma seule fenêtre ouverte sur le monde, étant au foyer, je ne parlerai du coup à personne !
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