Mon retour sur twitter: premier bilan

Lorsque je me suis inscrite sur twitter en 2009, je venais de partir de ma zone de confort pour embarquer vers ce qui sera 24 mois de vie pseudo-nomade. A l'époque j'avais déjà mon blog, mais je n'utilisais aucun média social.

Si Facebook ne m'a jamais intéressé (et c'était même le contraire d'ailleurs), le concept de twitter m'attirait: l'idée de faire tenir une idée en quelques mots, ça sonnait comme un défi et comme la promesse d'un condensé de quelque chose. Et ça, ça me parlait. Seulement voilà, quoi tweeter ? A l'époque c'était encore Facebook le roi. Twitter existait, mais ça n'avait pas encore l'aura que ça a aujourd'hui. J'ai tenté ma chance, mais finalement ma présence y fut très anecdotique et l'expérience à tourné court: je ne suivais que quelques amis et Julie Fowlis, une artiste écossaise dont le fil faisait de temps à autre ressortir des billets sur le gaëlique écossais, quelque chose qui m'intéresse beaucoup, encore aujourd'hui (je parlerais un jour des langues brittoniques et gaëliques). J'ai progressivement "oublié" de m'y connecter et j'ai définitivement arrêter d'utiliser mon compte en 2012.

Il y a quelques semaines, Funambuline a parlé de twitter dans un (très didactique) billet et m'a fait reconsidérer l'utilisation de ce médium comme fil d'information. On est bombardé d'informations, mais parmi tout ça, qu'est-ce-qui nous intéresse vraiment ? Qu'est-ce-qu'on a envie de lire pour de vrai ? Qu'est-ce-qui est de l'info, qu'est-ce-qui n'en est pas ? Ce sont des questions qui n'ont que des réponses personnelles et c'est pourquoi je me suis dit que j'allais retenter l'expérience, mais dans l'optique fil d'actualité.

En cette période cannoise où ça parle pas mal sur la croisette, j'ai donc sauté le pas et ai ajouté quelques abonnements à mon fil. J'en suis encore à l'étape de l'appropriation de l'outil et de l'ajustement de mes centres d'intérêts (j'ai pas exemple commencé par m'abonner à Allociné pour finalement m'apercevoir que ça ne me convenait pas du tout). Je ne tweet toujours pas (à la rigueur un retweet), je suis toujours assez hermétique au language des hashtags et autres réjouissances 2.0, mais j'avoue que pour l'instant ce premier bilan est plutôt positif. Je ne délaisserais pas pour autant ma presse quotidienne régionale qui est, selon moi, la meilleure source d'information, mais j'envisage sérieusement d'utiliser twitter comme base d'informations culturelles ou pour élargir mes horizons (et éventuellement pour rigoler un coup).

(via Waterstone) Voilà, c'est ce que j'essayais de décrire ici!

Nb: Tout ceci étant dit, il y a de fortes chances pour que mon utilisation de twitter s'apparente à celle que je fais de Tumblr: des visites occasionnelles, des jours où j'ai du temps, de l'envie ou, dans le cas de twitter, un intérêt particulier (par exemple, Cannes en ce moment). A voir donc sur la durée ce que ça va donner, parce que je ne suis pas connue pour ma régularité et ma persévérance...