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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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28 juillet 2015

GR 223: Du Rozel à Barneville-Carteret

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Notre départ se fait moins tôt que prévu, mais nous sommes tout de même sur la route dès 8h. La journée est annoncée comme étant la plus chaude de la semaine et on en a déjà la preuve. On monte en haut du Cap Rozel où se dresse Maris Stella. La descente se fera en deux fois à cause d'une erreur de lecture du GR. Direction Surtainville.

Il n'y a pas une, mais deux épiceries dans ce village. Le luxe, c'est de trouver tomates, pêches, pain spécial et presse. On est définitivement de retour à la civilisation. Ça me fait un petit pincement au coeur de me dire qu'il y a deux jours on marchait sur des falaises et que depuis le matin les paysages se résument à dunes mais surtout bitume. Pauline, la seule d'entre-nous qui n'a pas de tendinites, nous propose d'aller voir si le sentier littoral est praticable: pourquoi continuer sur des routes si on peut longer la mer ? 

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Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons donc sur ce sentier qui monte et qui descend. Le soleil tape, le sable blanc le reflète, mon pied me lance, marcher sur les dunes est un calvaire. Et pourtant elles sont belles ces dunes, toutes pâles et majestueuses. On s'arrête pour une énième pause crème solaire et on repars. Lorsque tout à coup le sentier se retrouve coupé on comprend pourquoi notre topo-guide nous proposait des routes en lieu du sentier littoral classique. Impossible de le récupérer, il a probablement disparu à cause de l'érosion. On se décide à descendre sur la plage.

La mer est loin, c'est une énorme étendue plate que nous trouvons. On enlève nos chaussures et on commence à marcher sur le sable chaud. Un driver et son cheval nous doublent. J'essaye tant bien que mal de couvrir le haut de ma poitrine et mes mains, tachetées de petits boutons, sans doute une réaction au lourd traitement que je lui impose depuis cinq jours. Le soleil est bien haut, il est une heure, toujours aucune parcelle d'ombre à l'horizon. L'endroit que nous espérions être la fin de la plage n'est en fait qu'un virage: notre étape du jour s'apparente de plus en plus à une traversée du désert. Finalement, au bout d'une heure trente de marche on atteint le bout de la plage qui se termine par une falaise surplombée d'un sémaphore. Les endroits ombragés sont pris d'assaut par les gens. On arrive à trouver quelques places à l'ombre de la falaise ce qui nous permet de manger. Le soleil tournant, on récupère nos affaires pour nous diriger vers un autre lieu de repos. On s'accorde une heure de pause.

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On repars sous un soleil toujours aussi fort. Sable, côtes, rien ne nous est facilité et même si Barneville-Carteret est juste à coté, on a l'impression d'être au bout. Le besoin d'eau se fait ressentir alors on s'arrête dans un bar. Ce sera le dernier arrêt: au vu de l'intérêt très léger de l'étape du jour, de la chaleur et du fait que le reste du parcours n'est que dunes, on décide d'un commun accord d'annuler les deux autres journées de randonnées prévues. Un instant est évoquée l'idée de faire une journée bateau vers les îles anglo-normande. La sortie est au-dessus de mes moyens, je fais la rabat-joie. La décision étant prise, on réfléchit à la manière de revenir à notre point de départ. Nous sommes chanceuses, il y a un arrêt non-loin.

Forcément, les horaires ne sont affichées qu'à partir du 4 Juillet. Nous sommes le 30 Juin. Des adolescentes nous renseignent sur les horaires qui ont court: un car devrait passer le lendemain vers 7h20 pour Valognes. Les informations en poche, direction le camping le plus proche. Le contraste avec la veille est saisissant, pour presque le même prix on a un emplacement sans table, des sanitaires relativement propres mais bien moins agréables et pas de piscine. Grâce à ses talents de négociatrice, Mamzelle'M nous assure une réduction de 20% de la note. On commence une bataille corse, mais vite je me fais éliminer (comme toujours). Étendues sur le plaid, chacune a son occupation: écrire, dessiner, se reposer. Les nuages se font menaçants: va t-il y avoir un orage ce soir ? Repas avec les restes du midi et de la veille (riz/tomate/crème). Alors que les filles lisent, je m'écroule de sommeil dans mon duvet.

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Commentaires
L
Bonjour ! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> Le paysage est joli, mais il y a trop de soleil pour moi. Je souffre rien qu'à te lire :/<br /> <br /> *file se réfugier à l'ombre d'un arbre*
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