Un début, une fin ou un milieu ?
Le 15 Août est passé, nous abordons cette quinzaine de l'horreur, celle où sur une échelle de 0 à 10, mon moral passe de 8 (au mieux)(et là, c'était plutôt 6) à 2. Je suis encore bloquée en mode calendrier scolaire sans doute parce que l'accroissement de l'offre d'emploi en période estivale fait que c'est une période de vaches grasses (en temps normal) et très probablement parce-que mon anniversaire coïncide avec ce calendrier. De fait, cette deuxième quinzaine d'Août signifie un retour à quelque chose ou plus vraisemblablement, le début d'autre chose.
(A noter qu'il existe la cousine hivernale de la quinzaine, la semaine de l'horreur aka la période entre Noël et le Nouvel an)
Deux scénarios se profilent alors :
Scénario 1 : J'ai quelque chose de défini qui m'attends, quelque chose de nouveau. Je suis excitée mais aussi totalement stressée, j'oscille entre un état d'euphorie et un état d'angoisse.
Scénario 2: Je n'ai rien en tête et la deadline approche dangereusement. Je suis paniquée et j'ai un sentiment d'échec/d'incompétence qui m'enveloppe.
Passé le 15 Août, je suis donc émotionnellement sensible, sur une petite corde au-dessus du vide et je fais tout pour essayer d'évacuer. Ma solution, dans le scénario 1 comme dans le scénario 2, c'est de canaliser ces émotions trop fortes. Je rationalise, j'organise, je planifie, j'essaye d'accomplir pleins de petites choses mises en retrait jusqu'alors pour occuper mon esprit et me donner un sentiment d'accomplissement. Tout dans l'optique de tranquilliser mon esprit. Dans le scénario 1 "J'ai bien tout fait, on peut passer à cette nouvelle chose de manière sereine", dans le scénario 2 "Non, je ne suis pas en période d'échec mais en période de réflexion et de préparation".
Mais passé le 15 Août, je ne suis pas la seule à me remettre en mouvement. Ce qui fait que mon petit programme tout bien rangé vole souvent en éclats et que les sollicitations extérieures font (un peu trop) vivre les émotions que j'essaye de faire taire. Je me retrouve avec des questions qui me laissent désemparée, des situations qui me dépassent... et je plonge la tête la première dans le grand bain de la morosité (encore plus facile lorsque je suis, comme actuellement, hyper (anormalement) fatiguée)
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Note: J'ai commencé ce billet avec 0.5 de moral, à la fin j'en avais 3. J'en conclus que j'ai définitivement ce besoin d'écrire ce que je ressens. Me disant que j'avais déjà écrit sur le sujet, j'ai relu deux billets de l'année dernière. Et de 3 mon moral est passé à 6. J'en conclus (bis) que cette phrase de Linda Olsson devrait être accrochée au-dessus de mon lit et que l'automne est vraiment une saison que j'aime ♥ (là, tout de suite, mon programme automnal idéal me donne vraiment envie)