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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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8 septembre 2015

Lettre de l'université

Carnegie Library of Homestead in Munhall, Pennsylvania c. 1900

Rennes, 4 Septembre 2015,

 Aujourd'hui, c'est la pré-rentrée de ma soeur et en attendant qu'elle ait fini j'ai décidé d'aller à la bibliothèque. Elle est quasiment vide quand j'y entre. Ma première réflexion est pour l'odeur de la bibliothèque qui me rappelle très étrangement ces rayonnages aux couvertures plastifiées du collège. A la section Arts, ambition, bien-être, nostalgie et petite pointe d'angoisse se cotoient joyeusement, comme à chaque fois que je suis entourée de livres et que je m'apprête à chercher cette-chose-que-je-ne-connais-pas-encore. Mon traditionnel questionnement "aurais-je dû continuer après le master ?" intervient juste là, entre l'art au XXe siècle et les monographies d'artistes. Je le balaie quasi instantanément: le système universitaire (français ?) est définitivement trop rigide pour moi. Étouffant, je crois que c'est le terme. J'ai besoin de créativité, de défis sans cesse renouvelés, de passer du coq à l'âne puis au chameau. Il n'empêche que comme à chaque fois, je me dis qu'il faudrait que je trouve le moyen de me perdre dans une bibliothèque ou des archives pour une raison pro parce-que je m'y sens fichtrement bien tout de même (enfin, tant que je n'y reste pas plus de 4-5 heures de suite). Bref, il faut que je trouve le moyen de mêler recherche, diversité et créativité. Je vais le trouver, je ne désespère pas (encore une réflexion récurrente, tiens). En attendant, je me suis dirigée avec assurance vers le rayonnage familier des dictionnaires liés au monde de l'art et mon regard s'est arrêté sur Les peintres britanniques dans les salons parisiens des origines à 1939 * : visiblement, il y a de l'inachevé dans mon rapport aux salons artistiques... 


* Je suis visiblement un cas désespéré au vu des haussements de sourcils et des grands yeux ouverts de mon entourage à l'évocation de cette anecdote (ie, prendre un ouvrage quasiment au pif dans un rayonnage et le lire avec intérêt et enthousiasme). C'était entre la complainte "qu'ai-je fait pour avoir une fille/soeur pareille ??!!" et le grave "Tu as pensé à consulter ?")

Source image: ici

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