Au troisième trimestre 2015

Ce troisième trimestre, je voulais l'utiliser pour me requinquer, physiquement et psychologiquement. Dans ma tête, ce fut plutôt tranquille jusqu'à la mi-août, où j'ai eu une grosse bouffée d'angoisse. Puis, courant septembre, tout a commencé à prendre place. Du coté du physique, ce fut sensiblement la même courbe avec un pic mi-août, où j'étais tellement épuisée que j'ai commencé à avoir des vertiges. Après des analyses et une cure de vitamines, mon niveau de fatigue s'est stabilisé à un niveau « normal ». Dans l'ensemble, pas de folies durant ce trimestre et j'ai accompli le principal : être fin prête pour l'automne, MA saison.

Petit récap' de ces mois d'été,

Coté accomplissements personnels, j'ai échoué à atteindre les 350 km et les 40 baignades. Il faut dire ce qu'il est, le temps y est pour beaucoup dans cet échec. Malgré tout, j'ai réussi à atteindre les 30 baignades, même chiffre que l'année dernière. L'honneur est sauf, d'autant plus que parmi ces trente baignades il y en a eu par tous les temps – ou presque. Quant aux kilomètres parcourus (175) je me rassure en me disant que si j'additionne ceux accumulés lors de mes vacances de Juin, j'arrive tout de même à 280, ce qui reste honorable. Et puis, j'ai tout de même enfin fait cette liste de balades trégorroises. Certains billets sont encore au stade du brouillon, mais ça commence à prendre forme.

Je n'ai pas vraiment brillé dans ma capacité à cocher des cases pour les choses à vivre avant mes 30 ans mais je suis tout de même fière d'avoir renoué avec les fest-noz, une des conditions de la réussite du numéro 12. Bon et puis j'en suis à 50% de réussite quant à l'apprentissage de Medhel an Gwyns.

Coté social, le trimestre fut plus familial qu'amical. L'arrivée de l'automne coïncide donc aussi avec un retour des thés entre copines, des déjeuners et des projets. A noter, un swap « souvenirs de vacances » que j'ai (encore) envoyé en retard, mais qui m'a enchantée et une tonne de jolies pensées et cartes pour mon anniversaire.

Coté loisirs, c'est mi-figue mi-raisin. D'un coté, j'ai fait plusieurs chouettes choses, comme aller à l'exposition Des hommes et des plantes à la Roche-Jagu ou au Festival du Film britannique de Dinard. D'un autre coté, je n'ai pas profité des activités estivales autant que je le voulais. C'est un peu à cause de moi, un peu à cause du temps et un peu à cause de l'argent. Au final donc, je n'ai pas assisté au concert de musique baroque dans une chapelle, je n'ai pas testé le vélo électrique (mais je me suis renseignée et j'ai appris que les tarifs ont augmenté. J'ai aussi eu confirmation que c'était toute l'année, donc ce n'est que partie remise), je ne suis pas allée à Guerlédan, ni à l'Abbaye de Beauport ou à l'exposition 60-70 à Chatelaudren.

Est-il vraiment nécessaire de parler de la partie lecture ? J'entame, mais je ne finis pas. Plus de succès au niveau des films vus durant ces derniers mois (billet rapide à venir) et en conséquence un beau coup de cœur musical.

Parce-que je suis toujours à la recherche d'un moyen d'apprendre, j'ai testé quelques cours en ligne. J'attends pour me prononcer définitivement. J'ai aussi retrouvé les chemins de la BU et par deux fois j'ai plongé dans des ouvrages trouvés quasiment au pif sur les étagères. Enfin, coté miam ! j'ai peu cuisiné de nouveautés mais j'ai trouvé un fond de tarte sans cuisson très intéressant qui est adéquat tant pour une tarte banane-chocolat que pour un cheesecake au miel.

Coté boulot, si l'argent ne rentre pas, paradoxalement ce trimestre s'est révélé être plutôt riche en activités et en ce début d'automne, idées, projets et promesses se multiplient. Je vois au loin (très loin quand même) la possibilité de faire ce que j'aime et ce pourquoi je ne suis pas trop mauvaise. J'ai de bons retours sur certaines de mes idées – et vraiment, ça fait du bien. Toujours ce séjour à l'étranger dans le viseur pour ma vie B, ça se prépare doucement. Du coup, pas de lancé de dés pour mon proche futur, mon entourage et ma foi, la vie, jouent pour (et avec) moi.

Coté mots de l'année, pas vraiment d'atypisme, un petit peu de « aller, courage, tu peux le faire ! » et sur la fin, le merveilleux a fait une rigolote et inattendue apparition – ce qui me fait à nouveau me poser de sympathiques questions métaphysiques et spirituelles.