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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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29 avril 2016

De la doléance à la solution

"Permettez-moi de me plaindre encore une fois. Parce que si je ne vis pas les choses avec passion en ce moment, je les vis avec, non pas une angoisse, je dirais plutôt une plainte perpétuelle. J'ai l'impression que tout me contrarie en fait. Mais je vais faire les choses bien, je vais faire une jolie liste de ces choses-là."

Voilà quelle était l'accroche de ce billet en début de semaine lorsque j'ai commencé à l'écrire. Entre l'esquisse et sa publication, j'ai réussi à prendre un peu de recul. Comme quoi, encore une fois, écrire ce que j'ai sur le coeur fait des miracles. Mais si depuis le début de semaine j'ai retrouvé une bonne part de ma bonne humeur, j'ai tout de même l'impression d'être à coté de la plaque. Et puis, il doit y avoir quelque chose qui cloche parce que depuis deux jours, j'ai l'estomac noué, comme lorsqu'on a hâte à quelque chose ou qu'on est super stressé. Sauf que je n'ai hâte à rien en particulier et que je n'ai pas non plus d'angoisse particulière. J'ai les symptômes mais j'ignore profondément la cause. J'ai d'abord pensé que c'était parce que mon petit corps est très fragile et peu solide et que le fait d'avoir une journée qui combinait fatigue + garage + voiture de remplacement + embouteillages prévus, était la cause de ce mal inconnu. Mais aujourd'hui, alors que tout ça s'est passé (très bien d'ailleurs si on met de côté la demi-heure dans les bouchons et mes presque calages à chaque passages de la 1ère) j'en suis toujours au même point. Avantage: je vais peut-être finir par perdre ces quelques kilos d'hiver vu que mon estomac dit stop très vite. Problème: je ne suis pas certaine que cet état de fébrilité m'aide à avoir un sommeil récupérateur.

Je pense donc que la liste de plaintes (non-exhaustive) peut donc encore être d'actualité ;)

 

The broken circle breakdown

 

Se surprendre à penser à mes 20-21 ans avec l'idée d'une période dont je n'ai pas assez profité et que l'inatendu et l'aventure ça ne peut être que du passé et pas du futur. Dans le même ordre d'idées, regretter cette époque de mes 16-17 ans où j'avais pleins de beaux rêves aux nuages roses bonbons. Je n'aime pas trop être dans cet état d'esprit mais il revient périodiquement. Solution proposée ? Me remettre dans l'état d'esprit de mes 20-21, càd avec un objectif bien en vu, décidée à le mettre en oeuvre coûte que coûte. Quant au pays de Candy, je pense qu'un petit coucou du soleil devrait donner un coup de pied dans tout ça et remettre un peu de perspective là-dedans.

Trop de moment critiques où je peux cogiter, entre mes trajets de voiture quotidiens et le train que je prends assez souvent ces derniers temps, pas assez de rêves rigolos (depuis le début du mois, c'est le calme plat), une réserve d'histoires mentales qui s'est tarie: la place pour marmonner et se plaindre est bien trop grande. Solution proposée ? Je fredonne régulièrement des chansons feel-good et je me défoule le soir en dansant toute seule dans ma chambre avant d'aller me coucher. J'ai tenté la méditation, mais y'a pas à faire, j'ai l'impression d'ouvrir une nouvelle brèche. Faire la con devant ma glace avec un balai comme micro comme lorsque j'avais 16 ans, c'est quand même bien plus efficace! (et ça aide aussi pour le soucis précédent ;)

L'envie dévorante d'aller explorer et de prendre un bus ou un train pour ailleurs. Solution proposée ? Explorer ces coins de Bretagne que je ne connais pas encore. Ou alors aller faire un nouveau tour dans les Monts-d'Arrée.

Le retour du spectre de la vieille fille, cette peur panique d'avancer seule pour toujours. Entendons-nous là-dessus, si je ne saute pas sur le premier venu, c'est que 1) il faut se rendre à l'évidence, pour sauter sur un premier venu, il faudrait déjà qu'il y ait un premier venu, 2) je ne suis pas non plus malheureuse seule, même que parfois je suis bien contente de pouvoir faire ce que je veux quand je veux. Seulement voilà, c'est toujours la même chose à cette époque de l'année, alors que je vois les ventres ronds se multiplier, les amoureux marcher main dans la main sous un joli soleil printanier (bon, okay, là il pleut) et les poussettes sortir, bah voilà, ça me travaille... Solution proposée ? Ne pas réfléchir ?

L'impression de ne pas arriver à tout faire et d'une déconnection avec ma réalité. Le problème ne vient pas trop du moment où tu es déconnecté mais plutôt de celui où tu dois te re-connecter. Solution proposée ? Ranger mon espace vital (ça devient plus que nécessaire), reprendre mes projets où je les ai laissés (il est temps, mai arrive!), me donner des objectifs à court et moyen termes et me plonger sérieusement sur l'asso.

Solution générale proposée: 

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Commentaires
S
Commentaire totalement gnan-gnan, pour toi et Sunalee : je ne comprends pas qu’il y ait des messieurs pour vous « laisser » vieille fille, vous avez tout pour vous :) Du coup, si les sites de rencontre ne marchent/tentent pas, il reste les hasards de la vie, auxquels je crois à fond (ça ne suffit pas, certes).
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S
Je partage tes pensées de "vieille fille". Solution proposée: attendre les hasards de la vie ? Pas mieux donc, pour l'instant, depuis deux ans, je n'ai pas été attirée une seule fois par quelqu'un (à part des hommes inaccessibles/déjà pris - et encore).<br /> <br /> Etablir un plan d'action ? J'ai du mal. Je suis devenue de plus en plus difficile, même un fumeur me rebute déjà.<br /> <br /> <br /> <br /> A part ça, la météo semble plus positive pour les prochains jours ! J'attends le soleil avec impatience !
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F
C'est vrai que le temps n'aide pas... Il fait gris, maussade, même dans le sud, alors je suis à peu près dans le même état que toi avec en plus "et c'était bien la peine de déménager à 900 bornes pour avoir le même temps qu'à Tréguier, zut."
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