Rewind: Dans mon baladeur en 2005

En ce moment, lorsque je rentre le soir, je n'ai qu'une envie: m'allonger. Je dors tellement mal que je suis crevée toute la journée (summum atteint aujourd'hui où j'ai eu la tête qui tournoyer très fort dès 15h et jusqu'au repas il y a une heure). Du coup, ce blog n'est quasiment pas actualisé. Alors en attendant d'écrire le billet sur Sark, de mettre mes photos en forme pour le bilan jardin du mois et de finir mon billet Museum of Me, je vais tout de même publier cet autre billet qui est en brouillon depuis une bonne grosse semaine - parce que ça devient un peu un jardin sauvage et tout fou mes billets brouillons ;)

Donc voilà, la dernière fois, au cinéma avant le film, j'entends une chanson qui a, bizarrement, fait remonter à la surface de ma mémoire le nom d'un chanteur que j'écoutais lorsque j'avais 14-15 ans et que je débutais en espagnol (au moment où j'étais encore motivée un minimum par cette langue). J'ai noté dans un coin de mon carnet "Alex Ubago, réécouter pour voir" et comme pleins de choses, surtout en ce moment, j'ai laissé ça de coté. Et puis il y a quelques jours, en cherchant une clé USB, je me retrouve attirée par cette clé MP3 bleue trouvée il y a quelques semaines dans une boîte. "Tiens, est-ce-qu'elle fonctionne toujours ?". La réponse est oui et à vue de nez ça date de mes 15-16 ans*. Et Alex Ubago est dedans. Du coup je me suis dit que ça serait rigolo de faire un petit voyage dans le temps et de partager ma playlist de l'époque - et ce que ça m'évoque.

+ Buddha Bar III, Invisible Movies Part I

L'Histoire de la vie, mon film dessin-animé mythique, une de mes premières séances cinéma (la première ?), ces chansons que je sais par coeur - surtout parce qu'on était abonnés à une (super) revue "Le roi lion" avec cassette audio, jeux et tout et tout.

To the Stars (Coeur de Dragon) - Pendant longtemps je pleurais de grosses larmes à tout coup lorsque je voyais ce film. Encore aujourd'hui, j'ai la gorge qui se noue lorsque j'arrive au milieu de cette chanson. Pendant longtemps aussi, le rôle de méchant que je trouvais le plus méchant se trouvait dans ce film (David Thewlis - cet acteur est merveilleux, ne serait-ce que parce qu'il a pu jouer ce méchant horrible et un Lupin ♥ plus qu'acceptable)

Ce pan éminemment nostalgique, Sweet Dreams, Take on me, 7 seconds, des chansons que j'écoutais toute petite (dans le même état d'esprit, faudrait que je fasse cette playlist "dCes musiques ancrées en moi, celles qui m'emmènent directement dans ma toute petite enfance.") 

Frozen, Aïcha, Life is a flower, Pretty fly (for a white guy), The kids aren't allright, un package qui me rappelle une période très précise, un goût particulier parce que ça coïncide plus ou moins avec mes dernières années d'école primaire, avec une période où j'ai eu mes premiers CD singles que j'écoutais sur mon baladeur CD bleu Kenwood, où j'étais à fond Hit Machine (ha.ha!), où je savais ce qui se faisait en musique (et que j'étais pas ringarde comme aujourd'hui), où internet n'était pas encore très développé (forfait à 10h par mois, bande-annonce de films sur mes CD ciné-live), ni la téléphonie d'ailleurs, où j'avais mon appareil photo à pellicules où je pouvais choisir le format de mes photos: panoramique, classique ou entre les deux (et j'avais l'impression d'être dans un film de SF). Bref, un coté enfance et encore loin de la technologie actuelle.

The Riddle version Gigi D'Agostino, j'avais appris cette chanson ou plutôt la version de Nik Kershaw en classe de cinquième. Je l'ai écoutée en boucle d'autant plus que c'était une musique qui passait à la patinoire - et j'allais à la patinoire une fois par trimestre au collège ^^

L'Apologie et Lambe de Matmatah, toute mon adolescence :) Je me rappelle ce concert aux Vieilles Charrues, en 2001 où il y avait la même soirée Matmatah, Placebo et Manu Chao. Mythique.

Lluvia en Soledad, Que Pides tu ?, Ahora Que nos estas, premières années d'espagnol, lorsque j'étais encore un minimum motivée par cette langue. Je ne le suis donc plus trop, mais ces deux chansons d'Alex Ubago et pas mal de la discographie de Celtas Cortos me plaisent encore beaucoup.

Des restes de mes années collèges: Le paradis blanc, Message personnel (une période Michel Berger ???), Losing my Religion, Don't Worry Be Happy (j'comprends pas, cette chanson me stresse), Porqué te Vas ? (que j'aime toujours), 99 Luftballons.

L'italiano, si je connais cette chanson depuis toujours je pense qu'elle est revenue sur le devant de la scène à cette époque via le film Solino que j'avais beaucoup aimé (note: l'ajouter à ma dvdthèque)

Buon Compleanno Elvis, Ligabue - Un album valeur sûre !

Buddha Bar III, Invisible Movies part 1., clairement la seconde, lorsqu'on écrivait avec Ju. des délires pas possibles

Et enfin le peu de musique vraiment de l'époque: Feel Good Inc., Everybody's Changing, Caravane, Orchestra (Oh! j'avais oublié que cette chanson existait ♥), Babycakes (???)

*Je ne pourrais jamais dater exactement cette clé mais à la vue du contenu, je penche vraiment vers 2004-2005, mon année de première, mes 16 ans. Ceci dit, en en parlant avec ma soeur, ça pourrait très certainement être un mix entre nous deux parce que j'ai réalisé qu'on écoutait quasi la même chose à quelques exceptions près (Buddha bar, c'est définitivement moi, La vie est belle, définitivement elle)