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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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11 février 2019

Ecosse ✾ “ Un réveil magique, un changement de touristes et des vaches Highlands ”

Arisaig

26 Mai 2018
De Arisaig à Inverness

Cette matinée est le résultat de l'entorse - et une de ses belles conséquences.

Comme nous avions dû annuler notre randonnée du jour pour la remplacer par du car [nda: comme nos finances étaient très limitées, l'option la moins chère pour retourner à Londres le lundi, était de remonter à Inverness pour redescendre sur Londres via Edimbourg, plutôt que de redescendre via Glasgow. Logique, logique], nous pouvions prendre le Fort-William > Inverness plus tard. C'est donc la raison pour laquelle nous sommes restés dormir à Arisaig.

Ce réveil était MAGIQUE. Ça valait le coup d'avoir pleuré d'épuisement la veille et d'avoir du affronter les tiques. Parce que cette vue, en sortant de la tente à six heures du matin . Sans doute un des moments où mon cœur a le plus sauté de joie/bonheur du voyage. Alors que mon frère et ma sœur dormaient encore, j'ai rempaqueté mes affaires et suis partie marcher le long de la mer. Cinquante mètres plus loin, je retrouve la voiture d'hier et une tente plantée à coté. Le calme, le soleil, les moutons, les îles au loin, la nature... Ma sœur m'a rejoint un peu après, on a bu un thé en regardant le large, puis on a retrouvé mon frère et on est retournés au bourg pour récupérer notre bus.

Arisaig (photo de L.)

Arisaig Arisaig

Arisaig

Je me gratte le bras. Zut, je dois avoir une tique... Je vérifie et je constate un minuscule point noir. Mon frère essaye de l'enlever avec le tire-tique, mais elle est encore bien trop petite et tous nos essais échouent. Bon bah, je vais attendre qu'elle finisse son repas et prier pour qu'elle ne soit pas porteuse de la maladie de Lyme.

Insérons ici la grosse déception photographique: les paysages étaient à la fois superbes et étonnants entre Fort William et Arisaig, tant en train qu'en bus (nda: chaque mode de transport propose un panorama légèrement différent et ils sont donc assez complémentaires) mais mon téléphone et l'ipad n'étaient pas friands des vitres. J'ai donc laissé ma soeur prendre des photos... mais elle a pris quasi exclusivement des vidéos. Idem sur tous les trajets en transport en commun, qui seront une grosse partie de nos deux derniers jours écossais.

A notre arrivée à Fort William, juste le temps de faire quelques courses, d'essayer de trouver un coin d'ombre pour ne pas cramer, et nous voilà reparti dans un nouveau car, direction Inverness. « Cette fois, mieux vaut d'asseoir à droite si l'on veut voir le Loch Ness » (nda : oui, à chaque long trajet j'évalue quelle place semble être la meilleure) Longer le canal caledonien et les lochs, apprécier encore et toujours les paysages qui défilent. Se laisser porter et regarder le paysage, je valide. S'apercevoir aussi que nous ne croisons plus les mêmes touristes : aux randonneurs américains et allemands de la WHW, se substituent des touristes italiens, japonais, américains, espagnols... sortant d'hôtel étoilés, aux sacs légers et aux appareils photos. Un pont s'ouvre pour laisser passer un bateau, des touristes sortent du car pour le prendre en photo (!) puis nous voilà repartis. On longe le Loch Ness – c'est vrai que cette superficie est énorme. Au loin, un véritable mur de grisaille « Tu penses qu'il fait mauvais ou s'est juste de la brume de mer ? ».

Inverness

Inverness Inverness 

Inverness

L'arrivée à Inverness nous confirme que c'est de la brume de mer. On a perdu pas mal de degrés au change, je remets et le sweat, et l'écharpe, et le kway. On tente d'aller au jardin botanique, mais nous arrivons juste à la fermeture. Dommage. On se décide donc à atteindre le camping repéré sur le net et pour ne pas revenir tout à fait sur nos pas, nous choisissons de suivre un chemin le long du canal. On se taquine tout en marchant puis au niveau de la dernière écluse nous évaluons quelle route suivre d'après notre plan. Nous nous rendons compte que l'accès au camping est dangereux par la route. « Tu penses qu'on peut passer par les routes secondaires à coté ? ». On croise deux dames qui nous assurent ne pas connaître ce camping. Puis par nous indiquer qu'en suivant cette petite route on arrivera sur l'axe routier principal. Puis par nous dire que le camping existe et qu'il est au bout de la route. Oh! des vaches! Oh des moutons! Une bonne heure plus tard on y arrive. On est en bord de mer et la brume est toujours aussi dense. Le contraste est saisissant avec le matin. Mon frère nous réserve un taxi pour le lendemain matin (le bus est à 8h), on profite des sanitaires pour prendre une douche et on s'écroule après avoir regardé un épisode de Lost in Space.

[à suivre...]

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