Séances ciné du week-end

Never Let Me Go

Si je n'ai pas pu profiter de ma carte illimitée pour aller le voir au ciné, j'ai quand même "investi" 6€ pour aller le voir. Parce que c'est un film qui me tentait énormément, avec une histoire intéressante, une "photo" qui promettait d'être sublime, un trio d'acteurs qui ne me fait pas sauter au plafond, mais que je trouvais bien assorti, bref un film qu'il fallait voir - selon mes critères, mais aussi selon les critères des autres, au vu des notes dans la presse cinéma de France et d'outre-manche.
Le cinéma dans lequel on a mis les pieds avec Ced' proposait certes une affiche alléchante, mais était bourré de défauts. Ma première impression d'ambiance feutrée (dixit une certaine dame d'un certain âge), a été vite submergée par la réalité des choses arrivée dans la salle: une cinquantaine de sièges à tout casser, un écran plus proche d'un énorme écran plat que d'un écran de cinéma, pas d'espace pour s'installer, et surtout cette odeur de pisse immonde. Néanmoins c'était Never Let me Go, et j'ai oublié ces désagréments le temps du film. Car je n'ai pas du tout été déçue, même si j'avais mis la barre assez haut avant d'y aller (souvent le gage d'une grande déception post-visionnage). Comme dit précédement - et espéré - la photo était merveilleuse, comme je l'aime. Un-e costumier-e inspiré-e, une musique pas trop présente, des moments d'émotion intense, une garce :) une histoire monstrueusement réaliste. Ça me rappelle la sensation que j'avais à la sortie de A single Man: l'impression d'avoir vécu un pur moment de cinéma. Comme Ced' ça me donne envie de lire le(s) livre(s) de Kazuo Ishiguro.

Note: Kathy et Ruth enfants sont super bien choisies lorsque l'on voit leurs versions adultes, jouées par Keira Knighley et Carey Mulligan.

Fighter

Déjà je tiens à préciser une chose. Y'a des cons à la télé qui arrêtaient pas de dire THE Fighter. Du coup maintenant je dois me controler pour dire Fighter tout court. JUSTE Fighter, Ella, juste FIGHTER. Fighter donc (sans le the) c'est le film que les monsieurs de cinecinema nous on souligné fortement (avec The Social Network) lors de la cérémonie des Golden Globes. C'est aussi ce film où Christian Bale a encore fait des siennes, perdu des tonnes de kilos, mais gagné un oscar. De même que Melissa Leo. Alors oui, ça m'intriguait. Beaucoup. Alors j'y suis allée - avec Ced - et là encore pas de déception. Voilà une ligne parfaite de trois films (True Grit - Fighter - Never Let me Go) qui ne m'ont pas du tout déçu, bien au contraire. En regardant Fighter, au-delà de me dire que c'est une histoire plutôt bien menée par des acteurs convainquants dans leur rôle (malgré quelques 'problèmes technique' genre l'âge de Melissa Leo et celui de ses enfants...), je me suis à nouveau dit que Christian Bale c'était un sacré acteur. Il est fascinant. J'aime pas vraiment l'homme quand je lis des interview, mais faut bien que j'admette qu'il est admirable en tant qu'acteur. Et dans Fighter, hormis sa perte de poids, il livre une performance de jeu extrème. Si il faut encore s'en convaincre, le générique de fin où l'on voit les vrais Dicky et Micky, assure simplement que Bale a très bien fait son boulot: on voit Dicky on voit Christian Bale et vice-versa. Bref, un bon film et une performance magistrale de Bale (même si faut pas oublier les autres acteurs qui jouent très très bien aussi!)