Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 88 618
6 mars 2014

Livres, cinéma, expos

 ***

Cinéma

Durant cette quinzaine toutes les occasions furent bonnes pour aller au cinéma. A Rennes d'abord où entre mon train du matin et mon train du soir, je suis allée voir Le vent se lève (de Hayao Miyazaki), qui ne m'a pas embalée du tout contrairement à l'avis quasi général. Je l'ai trouvé long, je n'éprouvais aucune sympathie pour les personnages, les séquences "rêves" m'ont irritée plus qu'autre chose. Le deuxième film de la journée, 12 years a slave (de Steve McQueen), récémment primé aux oscars, n'a pas été une révélation, mais ce n'était pas non plus déplaisant.

 12 years a slaveLe Vent se lève

A Metz avec ma soeur, j'ai vu La voleuse de livres (de Brian Percival) malheureusement diffusé uniquement en VF. Ce fut un peu la croix et la bannière pour aller au cinéma le voir car durant deux jours un projecteur étant en panne, les diffusions furent annulées. Je ne l'ai finalement pas trouvé trop mal ce film, avec certains plans très beaux et une histoire assez touchante. Mais là encore pas de révelation (bon je vais vous spoiler: j'ai pas eu de révélation ciné sur les sept films vus. C'est triste :(

A Lyon après le musée et avant de retrouver mon hôte en fin d'aprèm, je me suis faufilée à Bellecour pour voir La belle et la bête (de Christophe Gans), curieuse que j'étais de voir ce que ça allait donner un "blockbuster" à la française (et ce fut un effort parce que je fais un véritable rejet de Léa Seydoux). Bah, les costumes sont certes pas trop mal, les décors se tiennent bien dans l'ensemble. Mais alors les acteurs, hum, hum, la réalisation parfois elle est limite (genre les ralentis inutiles) et puis le scénario... le scénario c'est une catastrophe. Qui peut m'expliquer COMMENT la belle se retrouve totalement raide dingue de la bête ? Bon après, y'a rien à envier aux américains, parce que c'est dans la veine du Chaperon Rouge (2011) ou de Jack le chasseur de géants (2013).

A Paris dans la même configuration, j'ai fini par aller voir Un beau dimanche (de Nicole Garcia). J'ai pas grand chose à en dire en fait, j'ai passé un bon moment (bon n'étant peut être pas le terme adéquat), le jeu des acteurs était convainquant. Finalement, Louise Bourgoin m'est assez sympathique.

La Belle et la bête

Un beau dimanche©Carole Bethuel

La Voleuse de Livres

American Bluff

A Rennes à nouveau, j'ai d'abord vu American Bluff (de David O. Russell) que j'ai trouvé extremement long et laborieux. J'ai ri une fois, souris une autre fois, levé les yeux au ciel deux ou trois fois et regardé l'heure un nombre incalculable de fois. Après cette déconvenue, Only lovers left alive (de Jim Jarmusch) me paraissait nettement plus regardable. Je l'ai trouvé également assez long, même si, étrangement, j'ai pas vu le temps passer (je ne sais pas trop comment expliquer en fait). Je pense que la longueur de ce film vient du fait qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue. C'est l'histoire de Eve et de Adam un couple qui doit vivre avec sa condition de vampire (en fait, c'est super difficile d'en faire un résumé). Comme prévu, Tilda Swinton/Tom Hiddleston sont juste superbes et totalement fait pour jouer ce couple de vampire. Et puis, après avoir eu cette discussion avec ma soeur sur la palette de rôles de Tilda Swinton et sur le fait qu'elle jouait pas mal de personnages limite malsains, j'étais heureuse de voir que Eve/Tilda est complètement lumineuse, avec un énorme capital sympathie. J'ai aimé d'ailleurs ce contraste entre la lumineuse Eve et le sombre Adam, l'optimisme et le pessimisme, le coté opposés/complémentaires.

3019966-poster-p-1-jim-jarmusch-outs-himself-as-a-mycophile-in-only-lovers-left-alive

***

Lectures

How I live now de Meg Rosoff, que j'ai enfin terminé. J'ai vu l'adaptation cinématographique en Octobre dernier (sortie prévue le 12 Mars prochain) et j'ai acheté le bouquin dans la foulée. Je l'ai de suite commencé mais la façon d'écrire de l'auteur m'a vite refroidie: peu, très peu de ponctuation, ce qui rend la lecture assez laborieuse malgré le fait que le langage est simple. Du coup j'ai tenté de le lire plusieurs fois, mais j'arrêtais systématiquement au bout d'un chapitre ou deux (les chapitres sont très courts. Le bouquin aussi en fait). Ces trajets en train étaient donc l'occasion révée de terminer ce livre. Au final, j'ai réussi à faire avec le style et je me suis posée des questions quant à l'adaptation ciné: pourquoi changer les caractères des personnages ? Parce que si l'adaptation est assez fidèle au niveau du déroulement de l'histoire (à quelques exceptions près), au niveau des personnages c'est pas du tout ça. Dommage, ceux des bouquins sont mieux.

Le goût des pépins de pommes de Katharina Hagena. Ma soeur l'avait commencé sans accrocher. Sans doute à cause de la narration à la 1e personne. Pour ma part tout était en théorie fait pour me plaire: belle couverture, histoires de famille, campagne, etc... Sauf que. Sauf que j'ai trouvé que ça partait trop dans tous les sens. Sauf que je n'arrivais pas à bien me repérer chronologiquement (à quelle époque sommes nous ? Quel âge ont les protagonistes ?...) et que j'ai commencé à faire des pauses "calculs probables d'âges". Sauf qu'il reste trop de questions sans réponse à la fin. Beaucoup de sauf que qui font que j'ai aimé ce livre sans plus.

Deux livres sur quatorze heures de train et attente en gare cumulées, ça pèse pas lourd. Ma PAL est donc encore bien conséquente. Je n'ai pas encore commencé le Painter of Silence qui était pourtant dans mes valises. Il me reste aussi Le Revolutionary Road qui traine depuis encore plus longtemps dans la maison, The Book of Tomorrow de Cecelia Ahern, que j'ai acheté il y a bien trois ans (voir plus) motivée par l'agréable surprise du Ps: I Love you du même auteur, mais qui ne m'emballe pas du tout. J'ai aussi le récemment acquis The Herbalist de Niamh Boyce, The Waves de Virginia Woolf, des poches en vrac et les deux petits nouveaux, L'espionne de Tanger de Maria Dueñas, reçu à l'occasion du swap "Ronde des poches" et Rosa Candida de Audur Ava Olafsdottir, un joli cadeau de Mélusine qui m'attendait sur mon bureau à mon retour de cette quinzaine. Dans mes objectifs du mois donc, trois livres à lire (soyons réalistes. On augmentera les doses prochainement ;)

***

Expositions

J'ai moins de 26 ans, donc j'ai encore accès aux musées de manière gratuite (en vrai j'y ai doublement accès vu que je suis au chômage mais je préfère faire valoir mon droit d'accès gratuit rapport à mon âge). Et outre les collections permanentes du musée d'Orsay, musée d'histoire de la ville de Lyon et le musée des marionnettes du monde, cette quinzaine est bien tombée pour ce qui est des expositions temporaires que j'ai pu visiter.

Source: Externe

D'abord cette intéressante plongée dans l'exposition internationale urbaine 1914 à Lyon, un sujet que j'avais survolé lorsque je faisais des recherches en archives pour mon mémoire vu que je travaillais en partie sur la même période, que j'épluchais les documents liés aux Beaux-Arts et à l'architecture et que certains de "mes" étudiant-e-s y ont proposé quelque chose. Ce n'est donc pas un sujet qui m'est totalement étranger, mais j'ai appris pas mal de trucs. En revanche je trouve que cette expo peut quand même en rebuter plus d'un. D'une part parce qu'elle est composée à 80% de vieilles coupures de presse et de cartes postales. Mieux vaut donc aimer les vieux papiers (ça tombe bien j'aime la période ET les vieux papiers). D'autre part parce que ces murs peints avec des couleurs assez criardes rend l'ensemble plutôt vieillot. Ce qui est assez dommage car il y a de bonnes idées au niveau de l'amménagement général (par exemple, penser au fait que tout le monde ne fait pas 1m60+, les diverses façons de présenter les cartes postales, les petits tiroirs qui s'ouvrent un peu partout de manière verticale ou horizontale). Bref, une expo intéressante mais pas si grand public que ça. Le petit + : la brochure très complete que l'on donne à l'entrée de l'expo, presque un micro livre.

Lyon, centre du monde!
L'exposition internationale urbaine de 1914
[jusqu'au 27 Avril 2014]

Musées Gadagne
1 place du petit Collège
69005 Lyon

A_Couple_and_Two_Children_Sleeping_on_a_London_Bridge)_by_Gustave_Dore

Au musée d'Orsay, l'exposition sur Gustave Doré venait d'ouvrir quelques jours plus tôt et ça a été une agréable surprise car je n'en avait aucune idée. J'ai commencé à noter les références des tableaux/illustrations/croquis, pour me rendre compte au bout d'un moment que je notais au moins une référence sur deux tellement j'étais en admiration. Une très belle exposition donc, avec juste ce qu'il faut de texte pour accompagner ces visuels qui donnent à voir une belle palette des talents de Gustave Doré. Une expo vraiment tout publics à voir absolument.

Gustave Doré (1832-1883)
L'imaginaire au pouvoir
[jusqu'au 11 Mai 2014]

Musée d'Orsay
1, rue de la Légion d'Honneur
75007 Paris

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité