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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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12 janvier 2009

Pour ceux qui commençaient à regretter mes lamentations

Pour une fois écrire ne me semble pas si difficile: je suis tellement mal que je pourrais rester des heures à parler de mon malaise tellement j'arrive pas à l'identifier.

Ma pseudo-motivation d'hier est en train de se perdre dans les méandres de mes tourments, d'abord et surtout dû aux questionnement sur mon avenir mais aussi sur tout le reste de ma vie en fait étant donné que, bien sûr, ça se répand souvent comme une trainée de poudre ce genre de chose. De toute façon je sais qu'à la base je ne suis pas quelqu'un qu'on peut qualifier de "stable" dans le sens où j'ai régulièrement des périodes plus ou moins dépressionnaires entre deux anticyclones. Bref, là ce qui a été l'élément déclencheur je pense que c'est ma constitution du dossier CREPUQ. Enfin je sais pas, peut etre que oui, peut etre que non. Toujours est-il que je suis à deux doigts d'abandonner ce projet. Je me force à me dire qu'il faut que je le fasse, que si je ne le fais pas je vais le regretter. Comme tous les choix que j'ai fait depuis quelques années, qui me semble être des mauvais choix: étude de l'espagnol, licence d'histoire de l'art, spécialisation en histoire de l'art, abandon de mes démarches pour faire une L3 à l'étranger l'année dernière, étude de l'italien. Et je le sens venir comme une évidence: ma demande de mobilité pour le Québec assortie d'ailleurs d'un M1 histoire de l'art où je me demande pourquoi je m'obstine.

Le fait qu'en plus de cette démarche que je dois finaliser avant la fin de la semaine prochaine, j'ai des problèmes de planning (chevauchement cours/boulot par exemple...) et financier à résoudre, je me retrouve dans un état proche du désespoir. Et s'est aller crescendo depuis ce matin. Récapitulatif d'une petite descente aux enfers:
Hier soir, motivation à son comble: nouveaux cours, nouveau semestre. Nouveau quoi!
Ce matin, 8h, pas envie de se lever: le moral baisse déjà d'un cran
9h. J'ai l'emploi du temps: il est pourris, ça empiète sur mes heures de boulot, il m'arrange vraiment pas. C'est bon on peut déjà descendre à 0 sur l'échelle de la bonne humeur.
12h. J'ai demandé à la prof d'italien de me faire une lettre de recommendation elle a accepté. Je me sens un peu mieux. Par contre je m'aperçois qu'il y a de fortes chances que ma notes d'oral soit pas géniale. Zou! ce que je venais d'engranger en moral vient de s'envoler d'un coup.
15h. Compte-rendu du shopping improvisé: faire les soldes était une mauvaise idée. 1) ça me met souvent en rogne, rien ne me va 2) j'ai pas d'argent donc je fais ma radine 3) Il fait mauvais, il pleut, je ferme encore plus les yeux 4) Crevée.
17h45. Après deux heures de cours mon moral est - presque - au plus bas.
19h. Conférence qui me remonte le moral... autant qu'elle m'achève!
Presque 21h. J'ai tourné retourné le problème, j'ai eu le temps de faire une constatation sur ma vie sociale et sentimentale (pas brillante), scolaire (désastreuse pas tant au niveau des notes qu'au niveau de la satisfaction personnelle), prévisionnelle (floue). Bref, j'ai l'impression d'avoir un champs de bataille à la place d'une vie.

J'en suis donc maintenant à espérer avoir un signe (!) qui me dira quoi faire.
J'ai plus envie de décider, j'ai envie qu'on décide pour moi. Un projet inattendu, une rencontre fortuite, une révélation subite, un retournement de situation, bref, quelque chose qui me fasse me sentir moins maître de mon avenir, pour une fois. Au moins si je suis pas contente du résultat je peux me plaindre et me dire que c'est pas de MA faute (même si au final c'est forcément moi qui décide), et donc ça n'influera pas autant sur mon moral que les choix que je regrette d'avoir fait.

Vous voulez un exemple concret de mon malaise: je suis arrivée au point de souhaiter ne pas être acceptée au Québec pour me dire " j'ai fais un choix, le choix n'a pas voulu de moi, je dois donc trouver autre chose parce que j'ai pas pu faire ça, pas par manque de volonté mais parce que ça ne s'est pas fait. Ce n'est pas MON choix de ne pas le faire"

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Commentaires
C
Mais c'est normal que tu doutes ! Le Quebec c'est pas la porte a coté et c'est une grande aventure mais tu ne pourras pas la faire quand t'auras un boulot et des goss. C'est maintenant ou jamais. Jettes toi les yeux fermé et si ca se trouve etre une mauvaise expérience, ben au moins t'aura vécu quelque chose !<br /> Et puis arrete avec tes notes, tu fais le coup à chaque fin de semestre et l'année derniere tu t'en es sortie avec mention !<br /> Alors bouge toi le popotin et fait cette foutue demande !!
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