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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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13 mai 2009

Les contrariétés

Hier soir j'ai révisé la Muséologie, Kurt Schwitters et le théâtre grec. Et bien en fermant mes yeux j'avais des images atroces qui me hantaient, celles de visages d'enfants, complètement meurtris. Horrible. J'ai dormi, d'un sommeil qui parait sans rèves mais que je sais pertinement avoir été peuplé de songes déprimants.

Ce matin, j'ai eu mon examen d'invitation au voyage: youpi, pas de mauvaise surprise c'était pas trop dur. Je sors, je rentre à l'appart', j'appelle la maison. Papa décroche et j'apprends qu'il a un trou dans une rétine et une déchirure de l'autre coté. Super! Dans la foulée on m'annonce que du coup j'aurai pas la voiture mardi parce que papa va à sa séance de laser. Alors moi, sur le coup comme d'hab, je pense à ma petite personne "fait chier". Seulement voilà, la journée avançant et mon humeur se dégradant, je me suis vite posée des questions: "Mais c'est peut etre plus grave qu'ils ne veulent le dire ?!" "Le laser c'est quand même pas rien..." Contrariété, contrariété. Exam de muséo, je suis pas super contente de ce que j'ai fais. Contrariété, contrariété. Je vais m'occuper de la ptite dame et je lui annonce que peut etre je ne serais pas là vendredi prochain mais que au pire Mamz'elle M me remplacera. Elle me pique une crise. Contrariété, contrariété. On sort des galeries Lafayette, il pleut des cordes et on est donc trempées. Contraritété, contrariété. Je pars de chez elle je vais m'acheter un cookie pour me remonter le moral. Il est pas cuit. Contrariété, contrariété. Je reviens à la fac avec une humeur massacrante et à deux doigts de pleurer. J'appelle maman pour me réconforter. J'ai Choukette au tel. Pas moyen, j'ai même l'impression que je suis même pas moi, que je sais pas qui je suis, que je ne sais pas où je suis. Le coktail détonnant, révisions, organisation, pas rentrée chez moi depuis 1 mois, et jours fériés successifs fait son effet: je suis déboussolée. Contrariété, contrariété. 20h45 je me décide à aller aux claquettes. A ce stade de la journée je pensais que rien ne pouvais plus me contrarier. Mauvaise pioche. J'apprends que j'ai gagné un pass pour le festival de danse Agitato qui a lieu cette semaine, mais j'ai pas moyen de y aller. Pour une fois que je gagne quelque chose. Contrariété, contrariété. Je vais aux claquettes, j'arrive pas à aligner deux pas. Contrariété, contrariété.

Et le pire dans tout ça c'est que vous savez ce qu'a été le moment le plus agréable de ma journée ? Mon examen que j'ai foiré. Oui, l'examen d'approfondissement d'art contemporain sur Schwitters. En fait je savais d'avance que j'allais me craquée. Du coup j'y suis allée plutôt sereinement, en me disant que je n'avais rien à perdre. Et je me suis donc lâchée sur la feuille, à écrire une dissert' du genre de ce que j'ai pondu en esthétique le semestre dernier (un gros délire quoi). J'ai eu 9 la dernière fois, peut etre puis-je espérer en avoir autant cette fois-ci ?!

Note: J'ai tellement de choses à organiser et à faire que les examens passent pour de ridicules formalités. Je suis pas stressée pour une fois. Ça change!

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