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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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27 septembre 2012

Mon boulot de septembre. Bilan

A quelques jours de la fin de mon contrat saisonnier j'essaye de faire le point. Vu la teneur de nos tâches quotidiennes, je pense que ce qui va rester c'est la rencontre avec les autres saisonnières et les miliers de fous rires/délires que l'on a eu durant un mois (et puis aussi, y'a Jeff. Quand même.)

Quand il y a du monde, il y a toujours un monsieur, une dame, un couple, (ou Jeff) pour nous raconter des histoires rigolotes ou pour tout simplement se comporter de manière tellement inhabituelle que notre réaction première est de sourire, voir carrément de rire.

  • Le monsieur qui comme ça entre, sans payer, et ressort tout aussi tranquillement
  • Les deux guignols de ce week-end, qui entrent, prennent leurs billets. Ressortent. Puis reviennent une demie-heure plus tard pour prendre un prospectus. Et attendre. (Vous vouliez nous inviter après notre journée ?!) Puis repartir. Monter dans leur décapotable et tout en avançant... nous regarder la fenêtre ouverte, le coude sur la portière.
  • Pause café, on papote (okay, on fait nos commères) et là un monsieur qu'on avait pas entendu arrive et nous fixe. On explose de rire. Sa femme "c'est leur pause café". Le monsieur "A mon avis, elle ont ajouté un peu de calva au café...".
  • Et la dame qui nous dit "Mes filles ont été sages, mais elles ont joué un peu avec le sable". "Pas de problème madame, on passera un coup d'aspirateur. Bonne fin de journée à vous!". Évaluation des dégâts: les petites ont pris l'expo pour un bac à sable géant.

Quand il n'y a presque personne, c'est le rire nerveux qui nous gagne. Et franchement je sais pas si c'est pas pire en fait. Parce que pour le pauvre visiteur qui arrive à un moment où on est en crise, c'est pas très pro. Surtout si y'a Meg dans le coin. Là je suis juste incontrôlable. Parce que le week-end dernier on a eu une révélation: il ne faut pas nous laisser seules toutes les deux à l'accueil. C'est impossible, on est des folles furieuses lorsqu'on est ensemble. Nan mais oui quoi, elle, elle détecte quand je vais exploser de rire, moi, je ne peux pas me retenir devant ses imitations hilarantes. Alors bien sûr ça fait des ravages. 

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Il a fait beau... et moins beau.

Et puis ce job ça a aussi été l'occasion de m'auto-féliciter lorsque je parlais (un peu) anglais à certains visiteurs, d'être fière d'entendre une écossaise dire à son mari que je parlais très bien anglais après avoir conversé un tout petit peu avec elle. Je sais que ça veut strictement rien dire, vu qu'on a échangé seulement quelques banalités, mais voilà, ça fait toujours plaisir. Enfin, il ne faut pas non plus oublier que ce boulot coincide également avec la validation tant attendu de mon master, cette soutenance de mémoire qui me fait encore faire des cauchemars alors qu'elle est terminée.

Bref, que du bon (ou presque - je hais les alarmes).
On recommence en septembre 2013 ?

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