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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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6 août 2011

Another year

Another Year, c'est un film que je voulais voir depuis longtemps.
C'est fait depuis ce soir, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.

 

En voyant cette affiche, quelques critiques, la bande-annonce, je m'étais dit que ça allait être une chronique douce-amère, avec un couple sympathique en pilier du film. Je m'attendais à une année au sein d'un couple ordinaire:

Printemps, été, automne et hiver. La famille et l'amitié.
Amour et réconfort,
La fraternité. La solitude. Une naissance. Une mort. Le temps qui passe...

Un résumé qui me donnait envie de voir ce film.

Au final, si ça nous a fait parler, je n'ai pas ressenti du tout ce que je pensais ressentir à la fin de la séance. Tom et Gerri sont parfaitement insupportables. Dites-moi qu'ils ne sont pas censé être les "gentils" de l'histoire! Dites-moi que c'est fait exprès... Dans leur maison ils "accueillent" ceux qui sont censé être leurs amis. Avec tout le détachement qu'il (ne) faut (pas). A ce niveau, Tom s'en sort déjà un peu mieux que Gerri. Il dégage un peu de sentiments vis à vis de Ken ou de son frère. D'accord Mary, la collègue de travaille de Gerri (qui est psychologue) abuse parfois et est fatiguante. Mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'elle n'est pas bien. Alors pourquoi la laisser s'enfoncer toujours un peu plus ? L'abandonner même, pour une erreur qui n'en est pas vraiment une. Si, comme disait papa ce matin, s'en était une, car cela perturbe le quotidien de ce couple. Et ces "amis" ne doivent en aucun cas perturber leur "sérénité". 

La durabilité de leur couple s’inscrit dans le consensus, l’attention qu’ils ont l’un pour l’autre (les mots doux de Tom), l’entretien de leur bulle, le soin accordé aux rituels. Les autres, ceux qui sont situés au-delà de la sphère familiale ne font que partie du décor et doivent rester à leur place. (in)

Ken et Mary Family

Plus les saisons avancent, plus le couple devient antipathique. On vient chez eux car ils sont modèles: le jardin qu'ils sont les seuls à savoir entretenir, la cuisine qu'ils sont les seuls à savoir faire, l'alcool qui est toujours là. Leur maison qui semble être la seule maison qui existe. Mary, Ken, Ronnie, tous trois n'ont pas (ou plus) d'enfant. Gerri et Tom, eux, ont toujours leur fils Joe - et même une belle-fill. Se sont les seuls à avoir une voiture (ou qui savent s'en servir): Ken vient en train, Ronnie avec le couple, Joe en métro. Quant à Mary elle s'achète une voiture qui finit à la casse. Comme si, elle aussi voulait faire partie de ce monde mais qu'elle ne pouvait pas. Car seuls Gerri et Tom en sont capables.

Au contraire d'être l'histoire d'un couple agréable, c'est une année avec un couple inflexible, déplaisant.

MaryROnnie

Ma première impression quant à la scène finale était la relative cruauté qui s'en dégageait, le malaise. Le "bonheur" égoiste et écoeurant de ces deux couples (parents et enfants) qui pensent fermement que leur façon de vivre est LA clé. Et qui le font ressentir à leur entourage. Comme si il n'y avait qu'une seule façon d'être heureux, comme si il n'y avait qu'une seule voie.

A la réflexion j'ose y voir un peu d'espoir pour ceux qui sont en dehors de ce (monstrueux) cocon.


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