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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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12 août 2014

Au paradis des touristes, III

Chantons sous la pluie, 1952

et puis, plus rien


 

Quatrième jour. Temps mitigé, 19°C

«Lorsque l'on a deux journées qui s'enchaînent à un rythme effréné*, la troisième paraît tout à coup trop calme et on en devient soupçonneux. Il a plu cette nuit, beaucoup, et ce matin le temps est plus que maussade. Une petite pluie fine dissuade les gens de mettre le nez dehors et j'ai des annulations de réservations. Pour autant je ne m'ennuie pas et je n'éprouve pas le besoin d'ouvrir mon livre. Malgré le fait qu'internet soit hors-service je m'atèle à une tâche non nécessaire, mais qui m'amuse et surtout me donne cette impression de contrôle, cette illustion de maîtrise de mon jib. Avec mes stylos, mes feuillets et l'ordinateur, je créer un cocon d'ordonnance et de routine.

Une vague musicale arrive soudain à mes oreilles. C'est loin d'être mélodieux ("Summer" - Calvin Harris), c'est totalement tape à l'oeil comparé aux bruitages de la matinée (corbeaux, mouettes, des moteurs et des gouttes de pluie) mais ça a le mérite de me rappeler mon rève classiquement étrange de cette nuit. Le temps s'arrête quelques minutes, le temps que l'embouteillage se dissipe et que la camionnette du cirque dont émane la musique s'en aille. Lorsque je commence à chercher où l'on mange du kig-ha-farz, je n'entends plus que des bribes au loin de l'effroyable "La, la, la" de Shakira.

Nb: Aujourd'hui, après avoir eu la visite (d'adorables) allemandes, j'ai eu mes premiers "internationaux": une famille de chinois et un couple de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui n'ont pas été refroidis par les quelques gouttes du matin, dissipées l'après-midi. 

*En dehors de la charge normale de travail, entendre des gens me poser des questions sous forme d'ordres hors-contexte et sur un ton désagréable et avoir à subir un retard qui m'a fait arriver chez moi trois-quart d'heure plus tard, ça a tendance à me ajouter au coté rythme effréné.»

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