Les charmants / Septembre 2016

Un mois que je n'ai pas vu passer, très clairement marqué par la fin de l'été (même si le temps laissait penser le contraire) et de mon cdd. Des journées plutôt sympathiques qui se sont déroulées tranquillement.

❝  I wish to hatch my own eggs; I will hatch them all by myself.❞

The Tale of Jemima puddle-duck

1. Voir les couleurs d'un coucher de soleil sur la mer avec A. en revenant du mcdo. Et faire la vahiné en musique sur la plage pour fêter ça.

2. Faire baisser la moyenne d'âge de la plage. Aller se baigner au milieu de grosses vagues et en sortant de l'eau s'apercevoir que l'on est définitivement la plus jeune des personnes présentes. Et se faire même la réflexion que sa mère est sans doute aussi dans la tranche d'âge des jeunots. Pourquoi dès la mi-septembre, les moins de 40 ans désertent la plage?

3. Se sentir tout à coup pleine d'enthousiasme et de projets. Est-ce-que c'est à cause de ce (bref) retour en ville qui m'a permis de renouer avec le plaisir de déambuler entre les étagères de la bibliothèque en quête de nouvelles choses à apprendre ? Ou alors cet automne qui débute ? Ou le fait d'avoir d'un coup plein de temps libre, suffisamment pour me poser, tout en accomplissant des choses nécessaires et en ayant des plages libérées pour pleins d'activités ? Peut-être un mélange des trois... 

4. Papoter. A force de soirées apéros entre filles et de tests de personnalités, les occasions de parler de nos caractères, de nos défauts, de nos qualités et de nos goûts n'ont pas manquées. J'ai d'ailleurs appris que mon patronus était un buffle (ou un lièvre, ça dépend du test), que si j'étais un pêché capital je serais l'envie (et que mes collègues et néanmoins amies étaient certaines de ce résultat) et que ma personnalité a l'odeur du feu de cheminée.

5. Engloutir le tome 1 du Paris des Merveilles de Pierre Pevel. La belle époque version fantasy, de beaux personnages sympathiques mais qui ne manquent pas de défauts et une écriture agréable, que demander de plus?

6. Lire ma lettre pour mes 28 ans, et écrire celle pour mes 29 ans. J'ai mis du temps à l'ouvrir car si je ne me souvenais pas vraiment du contenu (nda: quand je pense que lorsque j'ai écrit la première lettre, la veille de mes 25 ans, je me disais que de toute manière d'une année sur l'autre j'allais me souvenir du contenu. Pfff!) je savais en revanche que je l'avais écrite un jour où j'étais particulièrement triste et je redoutais donc le moment de l'ouvrir (ceci, couplée au fait que la décacheter voulais dire quitter définitivement les 27). Finalement, cette lettre était remplie de bonnes vibrations et elle m'a donnée le sourire. Oui, toute la première partie est emprunte de mélancolie, mais la seconde était très rigolote. Ecrire pour l'année prochaine a donc été super simple (et d'ailleurs j'ai déjà oublié le contenu!)

7. Le retour des talons. Je cherchais des chaussures pas noires, à talons et à lacets. Je n'ai pas trouvé la paire idéale, mais je suis finalement très contente de ces bottines avec lesquelles je marche sans soucis.

8. Les films du festival du film britannique de Dinard. Depuis les quelques années où je m'y rends, c'est la première fois où je suis aussi satisfaite de la programmation. En deux jours, un quasi sans faute: This beautiful fantastic, joli conte, Tommy's Honour, drame historique (nda: il m'aura fallu ce film pour que j'étudie enfin sérieusement la possibilité de regarder la version 2016 de Guerre et Paix, un roman que j'ai aimé mais dont le casting de cette nouvelle adaptation ne m'enchantait vraiment pas. Maintenant j'ai une raison ;) Sing Street, film musical pétillant et Whisky Galore, comédie historique (mon petit bilan est en préparation)

9. Aller à Brest avec A. pour faire du shopping. Echec cuisant de ce coté-là, on a eu beau visiter une tonne de boutiques pas moyen de trouver notre bonheur. On a bien failli revenir avec une belle robe bleue - mais elle n'allait à aucune de nous deux: le décolleté était bien pour moi, le dos était parfait pour A. En revanche, on a mangé et on a bien ri (s'apercevoir à plus de 9h, alors que la nuit était tombée et qu'on était sur la route du retour, que j'avais oublié de mettre de l'essence. Chercher une station-service, louper bêtement la première, se retrouver sur une route de campagne pour en trouver une autre, s'arrêter pour comprendre où l'on se trouve, finalement mettre du gasoil, des routes de campagnes sinueuses et, semble-t-il, verdoyantes, une fin de route sous la pluie)

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Et pour la touche réalité, parce qu'il y a des moments où ça va moins bien: le départ de ced' pour l'Irlande (j'avais les larmes aux yeux, forcément), l'envie impossible à satisfaire de ne juste rien faire pendant 24h, des doigts de pieds en sang (pourquoi? Comment?), voir son reflet dans les boutiques (son image sur des photos et sa voix dans des vidéos. Horreur)