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Confidences autour d'un thé... (ou d'un café)
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28 décembre 2015

Questionnaire cinéma #4

Je m'étais dit tous les deux ans, j'ai lamentablement échoué en 2013 (je l'ai fait en début d'année dernière), j'ai laissé à nouveau traîner des mois cette année et c'est officiellement devenu un questionnaire ciné/tv. Certaines questions restant sans réponses, j'ai fait l'impasse sur certaines et j'en ai ajouté d'autres (*)

Un film: Ça commence bien, je sèche. C'est compliqué d'en choisir un seul, parce que pour moi les films, en particulier ceux que j'ai aimé, sont associés à des périodes de ma vie. Le premier jour du reste de ta vie ?
Une histoire d'amour: Camilla et Silvestro dans Dix hivers à Venise 

Camilla et Silvestro (Dix Hivers à Venise)

Une voix: Richard Armitage, forcément...
Un sourire: Ruby Bentall, sourire qui donne le sourire
Un regard: Iwan Rheon, parce qu'il faut choisir et qu'il fait un peu peur quand même ;)

giphy-1

Un acteur: Tom Hardy (un peu compliqué de choisir). Que dire de plus que ce que j'ai déjà dit ? Un très bon acteur qui peut finalement me vendre à peu près n'importe quoi et qui, je trouve, transmet super bien des émotions. Je suis assez fascinée par ce contraste entre force et fragilité qu'il dégage. Et puis bon en fait je choisi pas vraiment, parce que j'avais oublié à tel point Poelvoorde était bon dans tous les registres, de la comédie au drame, du mec affreux au mec touchant.

Tom Hardy et Tom Hardy (Legend, 2016)

Benoit Poelvoorde (L'autre Dumas, 2010)

Une actrice: Anna Chancellor (autant de mal à faire un choix). Une actrice avec une présence de dingue, un coté fou mais en même temps tellement classe. Elle peut être très drôle comme profondément émouvante. En lisant des interviews, ça donne envie de la rencontrer. Dommage que l'on ne la voie pas plus sur les écrans... Et puis sinon, comme j'ai pas vraiment choisi dans la catégorie du dessus je vais faire pareil ici, Adèle Haenel, je ne saurais pas dire pourquoi exactement mais je la trouve juste et j'aime son coté "nature".

Anna Chancelor Adele Haenel

Un-e réalisateur-trice: Pas assez calée pour choisir.
Une comédie musicale: God Help the Girl, parce que j'aime beaucoup cette bande-son, même si je la préfère interprêtée par Catherine Ireton.
Un film de guerre: Stalingrad. Je change pas aussi parce que c'est un des seuls films de guerre que j'ai vu.
Un début: Les gardiens de la galaxie (2014)

Une fin: Une Merveilleuse histoire du temps (2015)
Un générique: J'aime bien les génériques de fin où t'as envie de rester le regarder. Cloud Atlas (2013), où tu peux voir qui joue quoi dans chaque époque, les extraits des écrits de Irène Némirovsky dans Suite Française (2015) ou les particularités des personnages dans Agents très spéciaux, code u.n.c.l.e (2015)
Une révélation: (encore et toujours) Gene Kelly dans un Americain à Paris, ce pourquoi j'ai décidé de faire des claquettes. Révélation confirmée par Chantons sous la pluie, où j'ai enfin compris (il n'est jamais trop tard) pourquoi cette scène était culte. Même réponse depuis 2009: j'aimerai bien avoir une nouvelle révélation ultime.

Un fou rire: "Agony" dans Into the Woods parce que c'est vraiment ridicule.
Un film fou

Une mort: Y'a des choses qui ne changent pas en fait, Draco dans Coeur de Dragon (1996)
Une rencontre d'acteurs: Tilda Swinton et Tom Hiddleston dans Only Lovers are Left Alive (2014) Ils sont parfaits!
Un baiser: ou plutôt le non-baiser dans Mémoires de jeunesse lorsque Vera et Rolland sont dans le musée.
Un métamorphe*: David Thewlis. Avec Ced' on ne comprend toujours pas comment c'est possible que Thewlis dans Prisonniers du temps ou dans Coeur de Dragon, soit l'essence même du mec écoeurant, qu'on ne l'aime pas dans Harry Potter 3, mais qu'on l'adore vraiment dans le 7. C'est pas pour rien qu'on précise parfois "Lupin 7".

David Thewlis (Prisonnier du temps, 2003)

Un traumatisme: Le tombeau des lucioles, que j'hésite toujours à conseiller aux gens parce que je le trouve très bon mais en même temps difficilement supportable.
Un souvenir de cinéma qui hanteLa fin des Quatre filles du Docteur March (1994). Avant de voir ce film à 8-9 ans, j'avais vu le dessin-animé et lu les livres. Jo March était mon personnage favori. Dans cette scène où il y a par ailleurs cette réplique devenue pour nous mythique (en français comme en anglais) "But my hands are empty. There are not empty now", j'ai gardé l'idée que le personnage de Friedrich, joué par Gabriel Byrne, 43-44 ans à l'époque, était un vieillard avec une canne :) Je pense que c'est simplement parce que j'étais dégoûtée qu'elle ne soit pas avec Laurie et qu'elle craque pour cet homme plus vieux qu'elle. Lorsque j'ai revu le film vers 15 ans, j'ai été un peu choquée de découvrir que non, Friedrich n'avait pas 75 ans.

Friedrich (Les quatre filles du Dr March, 1994)

Un souvenir de cinéma qui te fais sourire: On peut pas vraiment qualifier ça de souvenir car c'est très récent, mais tant pis. Loin de la foule déchaînée (2015) pour plusieurs raisons, mais surtout pour cette réplique qu'on a résumé avec Julie en "un piano, deux enfants et une treille pour les concombres", réplique qu'on a épuisée jusqu'au bout du bout ;)
Un délice: Kingsman (2015)
Une découverte récente: La partie comédie musicale dans Du jour au lendemain (belle découverte, on l'a eu en tête pendant au moins 3 jours non-stop)

Un somnifère: Le dernier vol, longtemps un niveau de comparaison pour savoir si un film était nul ou pas.
Un frissonChemin de croix, lent, étrange mais mine de rien qui met mal à l'aise.
Une larme: Je peux avoir la larme facile au cinéma à certaines périodes. Le plus récent, Les Cowboys.
Un torrent de larmes: Il y en a plusieurs, mais le dernier en date doit être Les enfants Loups. Je ne m'attendais pas du tout à me désintégrer comme ça, mais je suis devenue une fontaine de larme en quelques minutes.
Un silence: d'angoisse. La fin de Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare (2012)
Un choc: Allan dans l'épisode 313 de Robin Hood (BBC, 2006-2009)(on se moque encore de ma réaction...)

Les enfants loups, 2012

Un-e acteur/actrice surrestimé-e: Léa Seydoux, encore elle. Je trouve toujours son jeu très faux. Dans le genre "mauvais jeu" je pourrais aussi dire Olga Kurylenko ou Astrid Bergès-Frisbey.
Un-e réalisateur/réalisatrice surrestimé-e: Baz Lurhmann, encore lui. Parce que j'ai essayé de voir son Gatsby, sans succès. Faut juste que je vois Strictly Ballroom (1992) pour savoir si oui ou non je suis définitivement en total désaccord avec sa filmo.
Un gâchis: J'ai bien envie de dire Les jardins du Roi (2015) et je le dis.
Un mauvais casting*: Richard Madden dans Une promesse (2014), l'alchimie entre Richard Madden et Rebecca Hall était inexistante.
Une scène: Dawn French dans Love & other disasters. Une comparaison flatulences et amour juste merveilleuse (et plutôt juste à vrai dire)

Une réplique: Il y en a tellement! Une valeur sûre, La série des répliques de Rodmilla de Ghent dans A tout Jamais (1998), mais je pourrais tout aussi bien en choisir plusieurs dans l'épisode "The Handsome Stranger" the The Vicar of Dibley, parce que faut dire ce qui est, il m'arrive d'en resortir quelques unes instinctivement. Genre la dernière fois lorsque j'ai commencé à dire "Lord, I don't do this very often [...]" ou encore "First date, definitely no. Second date, probably no. Third date, definitely yes, with tongues" (etc.) Et puis il y a le fameux"C'est bon, ton fils il est pas mort / et puis nous on est là / oui, mais vous c'est pas pareil, tu comprends ? / Non!"  du Premier jour du reste de ta vie.

Un personnage: ♥ Thornton ♥ (parce que Thornton sera toujours Thornton) et Demelza (Poldark 2015), un vrai coup de coeur. Parce que Demelza, elle est belle, elle est lumineuse, elle est courageuse, elle est profondément gentille et simple. Parce qu'elle a de la patience avec Ross Poldark (et qu'elle a bien du courage de se trimballer ce boulet)(bon, okay, elle y trouve son compte). Parce que même si elle est un peu trop dévouée à mon goût, qu'elle voit trop RP comme un dieu, elle a un coté déterminé et elle ne se laisse pas faire. Parce que même si la Demelza un peu sauvage des débuts me manque, c'est un fait, plus les épisodes passent plus elle s'impose. Parce que Demelza, c'est quelqu'un qui manque de confiance en soi, qui a peur de ne pas être à sa place, et ça, ça me parle énormément. C'est un personnage dans lequel je me retrouve (même si je suis plus une Verity)(que j'aime bien aussi, fort heureusement). Et je ne suis pas la seule à faire parti du fan-club.

Demelza (Eleanor Tomlinson)

En plus, elle a une super garde-robe.

Des décors / Une photographie: Il y en BEAUCOUP, j'ai du mal à choisir. Alors prenons un film que j'ai retenu avant tout pour la mise en valeur des paysages, Les Châteaux de Sable, où non seulement la lumière changeante du Trégor-Goëlo est très bien captée, mais où en plus les photographies N&B de Frédéric Stucin sont très belles.
Des costumes: Y'en a des tonnes à nouveau mais le plus récent c'est Adaline. Dans ce film complètement oubliable, l'héroïne a quand même des superbes coiffures, des fringues (et un mec) que je lui piquerais bien (même si je soupçonne fortement que ça ne m'aille pas aussi bien qu'à elle)(le mec y comprit). C'est simple, j'ai passé une bonne partie du film à faire des captures d'écran pour mes archives habillement (pas étonnant, le film est franchement ennuyeux)
Une bande-son: Amelie Poulain, une bande-son qui me met systématiquement dans un état lamentable, mais que j'aime finalement beaucoup (au départ, c'était pas gagné, le succès de ce film faisant que je ne voulais pas le voir)(esprit de contradiction bonjour)

The Age of Adaline (2015)

(regardez-moi ce manteau!)

Une envie cinéma: Un film où je sors de la séance regonflée à bloc, amoureuse de la vie et prête à la vivre à fond.

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